Un candidat aux élections communales dans la commune rurale d’Anjoma, dans le district d’Ambalavao, est décédé dimanche matin, à quelques jours du scrutin. Selon les informations relayées par la chaîne nationale, il s’agirait d’une mort naturelle. Dans ce cas, quid de la suite du processus électoral en cours ?
La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) via son secrétaire exécutif adjoint, Liliane Ravaoharinirina, a précisé que dans le cadre des élections communales et municipales, qui se déroulent sous forme de scrutins de liste, le suppléant du candidat décédé prendra automatiquement sa place.
Cette source a indiqué qu’il n’est pas encore en mesure de fournir le nombre total de candidats décédés, depuis la déclaration officielle de leur candidature. Cependant, il a confirmé que certains candidats décédés avaient été remplacés avant même l’impression des bulletins de vote.
«Concernant les bulletins déjà imprimés, il est impossible d’y apporter des modifications. Les remplaçants doivent donc informer l’électorat de leur nomination pour espérer être élus», a-t-on confié. Et le désistement des candidats pour diverses raisons, n’affectent pas le déroulement des élections, car ils restent officiellement en course jusqu’à la fin du processus électoral.
A noter qu’au cours des communales de 2019, il y avait eu un vide juridique autour du cas de décès de candidats, qui avait compliqué le processus. A l’époque, trois candidats avaient perdu subitement la vie, avant la tenue des élections.
F.M