Inflation: les prix des produits de première nécessité flambent

A l’approche des fêtes de fin d’année, la flambée des prix des produits de première nécessité (PPN), n’est pas passée inaperçue sur le marché, de 6% à 16,66%, selon le produit. Et cette envolée ne fait que plomber le porte feuille des Malgaches.

Depuis quelques se­maines, les prix des produits de première nécessité (PPN), repartent à la hausse, mettant à mal le pouvoir d’achat des ménages malgaches. Et aucun produit n’est épargné.
Le prix du riz, l’aliment de base des Malgaches, a connu une hausse particu­lièrement significative en l’espace de deux semaines, aussi bien pour les riz locaux que ceux importés. De 3.300 à 3.500 ariary le kilo auparavant, leurs prix atteignent actuellement 3.700 ariary, voire plus chez certains commerçants, soit une hausse de 6,06% à 12,12%.
Le prix de l’huile alimentaire n’est également pas en reste, avec une hausse de l’ordre de 5,88% à 16%. De 8.500 à 9.000 ariary auparavant, le prix du litre est de 10.000 ariary, en ce moment.
Rakoto, un épicier depuis plus d’une dizaine d’années, n’est pas allé par quatre chemins pour annoncer que « le mauvais état des routes suite aux fortes pluies de ces derniers temps, y est pour quel­que chose, et on ne fait que suivre la ca­dence ». Il rajoute même que la hausse n’est encore qu’à ses débuts vu qu’on n’est même pas encore en pleine saison des pluies.
Situation similaire pour la viande de porc et de zébu, dont la hausse est respectivement de 6,38% et 11,11%. Pour rappel, un kilo de viande de porc s’achetait aupa­ravant à 18.800 ariary, pour atteindre actuellement 20.000 ariary. De même pour la viande de zébu, le prix est passé de 18.800 ariary à 20.000 ariary.

Des hausses liées aux festivités de Noël

« Les prix de certains produits, sont en hausse à l’approche des fêtes de fin d’année » affirme Rakoto. C’est notamment le cas pour les œufs, la farine et le sucre. « Cela vient du fait que les commandes affluent en période de fêtes » a-t-il ajouté.
Le prix des œufs s’est en­volé depuis longtemps, passant de 600 ariary l’unité, à 700 à 800 ariary selon le gaba­rit. Soit une hausse de 16,66%.
Concernant par ailleurs les prix du sucre et de la farine, aucune hausse n’est pour l’heure constatée, selon les consommateurs, mais cela ne saurait tarder, selon toujours Rakoto. « Durant les périodes de fête, les pâtissiers voient leurs commandes grimper en flèche, et cela engendre automatiquement une hausse des prix des divers ingrédients à utiliser », a-t-il souligné.

Jean Riana

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