Rideau sur une campagne électorale particulièrement animée, notamment dans ses derniers instants. En effet, si les débats avaient peiné à s’accélérer au début, ils ont atteint une intensité notable dans la dernière ligne droite. Depuis hier minuit, silence électoral oblige, chacun laisse aux électeurs le soin de déterminer qui prendra en main le destin de leur ville. C’est également le moment pour chaque candidat de dresser un bilan de sa campagne et de se projeter vers l’avenir, en s’interrogeant sur la qualité de leur travail accompli.
D’après un analyste politique, il semble que les résultats risquent cette fois-ci d’être serrés, au vu des forces politiques en présence. Contrairement aux élections précédentes, notamment dans la capitale, aucun candidat ne semble se détacher nettement. L’écart de voix entre le vainqueur et son principal challenger devrait donc être réduit. Quoi qu’il en soit, les électeurs ont eu largement le temps de mûrir leur choix et de séparer le bon grain de l’ivraie. A partir de demain, il sera temps de dévoiler ce choix et d’en assumer les conséquences.
Ces élections communales revêtent une importance particulière, car elles touchent directement à la gestion quotidienne des collectivités. Elles sont également un test pour les grandes formations politiques, qui cherchent à asseoir leur influence à l’échelle locale. Les résultats des communales serviront de baromètre pour mesurer leur ancrage territorial, mais aussi leur capacité à mobiliser et convaincre face à des candidats indépendants.
Cela dit, cette échéance électorale marque presque la fin des consultations populaires pour ce mandat. Après les présidentielles et les législatives, les communales constituent la dernière étape majeure des scrutins directs pour les cinq prochaines années. Quant aux prochaines consultations, à savoir les sénatoriales, elles relèveront des grands électeurs, notamment les maires et les conseillers municipaux.
Rakoto