La mer a emporté deux adolescents dont un métis créole âgé de 13 ans, dimanche après-midi à Toamasina en face de Marina Beach. L’un d’eux a été sauvé à temps, contrairement à l’autre dont le corps inanimé n’a été retrouvé qu’hier après-midi, soit près de 24h après la noyade.
La mer de Toamasina a fait une nouvelle victime. Un métis créole âgé de 13 ans est mort noyé lors d’une baignade à la plage près de Marina Beach, dimanche vers 16h. Après une vingtaine d’heures sous les eaux, soit jusqu’à hier vers 13h, son corps a flotté, mais il a fallu l’utilisation de filet de pêche pour le repêcher dans l’eau.
L’ami de la victime, ayant à peu près le même âge qu’elle, a survécu mais il était traumatisé et n’a pas pu articuler des mots de façon normale, ni même prononcer son nom une fois sur la rive. Autant dire que même si le Fokonolona a réussi à le sauver à temps, les courants d’eaux auraient engendré des séquelles sur son corps.
Pour des mesures strictes d’interdiction de baignade
Ces deux garçons faisaient partie d’un groupe d’adolescents qui s’est baigné dans la mer, profitant du temps ensoleillé d’un après-midi dominical. Cependant, cette partie de distraction a viré au cauchemar quand les eaux ont emporté le duo. Ses amis ont immédiatement alerté les riverains.
Les opérations de secours ont vite été enclenchées. L’un qui était encore près de la rive, a été secouru quelques minutes après l’incident. Par contre, le métis créole n’a pas été retrouvé d’autant que personne n’a osé s’aventurer plus loin pour mener les recherches. Autant dire que les riverains ont préféré faire le ratissage au large de la plage plutôt que de plonger dans la mer dont le courant était à craindre.
« Au moment où il était encore à la surface de l’eau, ses amis ont tenté de le sauver, mais dès qu’ils l’ont approché, le courant l’a emporté loin de la rive, l’eau l’ayant englouti pour de bon », a indiqué une source sur place. Face à cette situation, les riverains appellent les responsables à mettre en place une structure stricte pour empêcher les adolescents de se baigner, au lieu de simples panneaux interdisant la baignade.
LR