Il n’y a pas d’élection sans contentieux !

Les élections parfaites et sans risques, n’existent pas, du moins en Afrique. Il y a toujours des incidents, des contestations des résultats et des vives polémiques très médiatisées, que les protagonistes et les partisans de chaque camp, interprètent en leur faveur qui au fond, ont pour effet d’envenimer la situation et de se rejeter la responsabilité.
Pour dire que le processus électoral ne manque pas d’anomalies et les élections communales du 11 décembre, très mouvementées, ne feront pas exception, quoi qu’on en dise. Dans ce cas, la démocratie des urnes pourrait prendre un tout autre sens. La volonté réelle des électeurs, n’est pas respectée, remettant en cause la sincérité du scrutin et pis encore la crédibilité du processus.
Dès l’ouverture des bureaux de vote, les camps adverses n’ont cessé de s’accuser mutuellement, notamment dans la Capitale. L’opposition a même mené la chasse aux fraudeurs électoraux, incitant même la population à rester critiques et vigilants. De son côté le régime en place, pointé du doigt, a réfuté des insinuations fallacieuses en dénonçant une démarche malhonnête de l’opposition.
Malgré les avancées majeures comme l’utilisation de bulletin unique et des urnes transparentes, pour lutter contre la fraude électorale et garantir l’égalité devant le suffrage, les élections irréprochables relèvent de l’utopie. Il n’empêche que des gens malintentionnés, peur du verdict du peuple, ne manquent pas d’astuces, arrivent toujours à trouver des failles dans le système, qui pourrait causer un malaise politique voire électoral et devraient entrainer des contentieux abondants, non pas pour aboutir à une crise post-électorale, mais vérifier la régularité des actes et la validité des résultats des élections. Et cela est prévu par la loi.

JR.

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