Enregistrement des naissances: le taux a baissé de 10 points

En l’espace d’une décennie, le taux national d’enregistrement des naissances a fortement baissé en passant de 83% en 2012 à 74% en 2022 à Madagascar, selon un communiqué de l’Unicef hier. Par ailleurs, il existe une très forte disparité de l’enregistrement des naissances entre les régions, allant de 97% pour Analamanga et 42% pour l’Atsimo Andre­fana, créant ainsi une situation inéquitable pour certains groupes d’enfants.
Au niveau mondial, plus de 50 millions d’enfants, dont la naissance a été déclarée, ne possèdent pas d’acte de naissance. Une preuve d’enregistrement est pourtant essentielle pour acquérir une nationalité, prévenir l’apatridie et faire en sorte que les enfants jouissent de leurs droits dès la naissance. Toute­fois, plus de 500 millions d’enfants âgés de moins de 5 ans (soit près de 8 sur 10) ont été enregistrés à la naissance au cours des cinq dernières années. « Le signe d’une nette progression mondiale des démarches permettant d’obtenir une identité juridique », révèle un nouveau rapport de l’Unicef.
Pour garantir que chaque enfant soit reconnu et protégé, l’Unicef lance ainsi un appel afin de prendre les mesures clés suivantes : enregistrer chaque enfant à la naissance afin de jeter les bases d’une approche de l’identité juridique fondée sur le cycle de vie, simplifier les formalités pour améliorer les services fournis et favoriser la transformation numérique, s’appuyer sur les programmes en matière de santé, de protection sociale et d’éducation pour renforcer l’enregistrement des naissances ainsi que de mettre en œuvre les réformes juridiques nécessaires pour rendre les systèmes d’enregistrement des faits d’état civil et de statistiques de l’état civil plus inclusifs et équitables.

Sera R.

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