40 ans de l’hôpital luthérien d’Ambohibao: une radio numérique comme monument commémoratif

L’hôpital luthérien d’Ambohibao, connu sous le nom de « Tobim-pitsaboana Loterana Ambohibao » (TPLA), fête cette année ses quarante années d’existence. La clôture de la célébration s’est tenue hier dans son enceinte à travers la coupure du ruban marquant l’ouverture officielle de la salle d’échographie, la salle d’accouchement et l’arrivée d’un appareil de radiographie numérique. Dorénavant, l’hôpital dispose de dispensaire, de laboratoire, de clinique médicale, de chirurgie, de maternité, d’imagerie et d’un service traitant la toxicomanie.

«L’appareil de radiographie numérique permet d’observer davantage toutes les caractéristiques de la maladie, facilitant ainsi l’intervention avec une précision remar­quable. A titre d’exemple, les images des os fracturés sont plus nettes. De plus, la durée d’attente pour l’obtention des clichés radiographiques est réduite, d’autant qu’il n’est plus nécessaire de les imprimer, car on peut les envoyer en ligne en cas de besoin », a expliqué le directeur du TPLA, Prosper Ranarivony, hier lors de l’événement.
L’autre projet pour marquer ces 40 ans d’existence est la construction d’une chapelle, sachant que l’hôpital, pourtant rattaché à l’Eglise luthérienne, ne dispose pas encore d’infrastructure réservée aux séances de prière. « En 1983, ce n’était qu’un dispensaire, puis un dispensaire équipé d’appareil de radiographie, de laboratoire. Après la construction d’une clinique, on a eu aussi un service
de chirurgie, d’accouchement… Notre objectif final est d’avoir un complexe hospitalier », a-t-il poursuivi.
A noter que parmi les particularités de cet hôpital est la guérison de la toxicomanie. Selon Prosper Ranarivony, « Nous soignons à la fois le corps et l’âme des toxicomanes. Le soin passe par trois étapes : le sevrage (10-15 jours), la réhabilitation (21 jours) et la postcure pendant deux ans, durant laquelle les patients reviennent chaque samedi. Il ne s’agit pas de désintoxiquer, mais de soigner au sens propre du terme ».

Sera R. et L.R.

Partager sur: