La ville du Grand port vit dans la terreur à cause de la recrudescence des attaques à main armée, malgré les efforts des forces de l’ordre. Un nouvel assaut a eu lieu hier matin à Tanambao V, où trois hommes à scooter ont arraché le sac d’un homme contenant près de 20 millions d’ariary. Cette attaque est survenue quelques jours à peine après celle déjouée par la police, ayant coûté la vie à deux présumés braqueurs de cash-point, dans l’après-midi de jeudi à Ampasimazava.
Tout a commencé vers 8h, au moment où un grossiste en poulets de chair allait payer ses livreurs. Trois individus armés de pistolet automatique l’ont pris au dépourvu. Ils ont braqué leur arme en direction de leur proie tout en l’intimant de leur remettre le sac qu’elle portait.
La concernée n’a pas osé opposer une quelconque résistance, vu que les bandits n’ont pas hésité ces derniers temps à tuer les récalcitrants. Après avoir mis la main sur le sac contenant environ 20 millions d’ariary, le trio s’est enfui à scooter de marque Cygnus de couleur noire.
L’assaut a eu lieu sous les yeux des riverains impuissants, sans n’avoir pu rien faire à part alerter les forces de l’ordre. Ces dernières se sont rendues sur place immédiatement après l’attaque, mais les bandits ont déjà pris une bonne longueur d’avance. Selon une source sécuritaire, un agent de sécurité a été interpellé hier soir.
Des bandes de trois ?
Cette nouvelle attaque s’est produite trois jours après la tentative avortée du 12 décembre vers 15h. Les éléments du Commissariat central de Toamasina du Commissariat de Mangarano ont en effet appris que trois hommes ont pris pour cible un cash-point à Bazary Be et se sont immédiatement mobilisés.
Ils ont traqué le trio qui, en les repérant à Ampasimazava, a fait usage de son arme pour leur tenir tête. Mais, les policiers déjà prêts à tout ont immédiatement riposté et touché par balles deux des suspects qui ont succombé à leurs blessures. Le troisième a réussi à s’enfuir ce jour-là. La police a découvert un pistolet automatique et un couteau près des deux corps.
Les forces de l’ordre ne ménagent pas leurs efforts pour éradiquer le phénomène de banditisme dans cette partie de l’île. La collaboration de tous est néanmoins indispensable, en alertant les autorités dès qu’il y a un fait suspect.
LR