A presque une semaine de la célébration de la fête de la Nativité, on peut dire que les articles de noël se font rares par rapport à la même période auparavant où ils jonchent les étals des marchés, du moins pour la décoration s’ils ne sont pas à vendre. Même les marchands ambulants de sapins, de boules, de guirlandes ainsi que les divers gadgets qui se rattachent à la fête de la Nativité, ne sillonnent pas beaucoup les rues. S’il y a une dizaine d’années, on avait l’habitude d’apprécier une vraie ambiance de préparation des fêtes dès la fin du mois de novembre. De tels cas ne s’observent plus actuellement. Au niveau des audiovisuels, les stations qui diffusent des chansons de Noël, même pour les pubs, sont encore rares.
Des signes immuables
Malgré cette situation, quelques signes précurseurs de la fête sont restés fidèles. A commencer par les embouteillages, en particulier au niveau des zones périphériques. Effectivement, c’est le moment où beaucoup de ruraux assaillent la capitale pour se ravitailler en prévision de la fête, notamment les marchands.
En sus de cela, les répétitions des animations prévues pour les festivités de la Nativité vont bon train au niveau des établissements religieux. Les fruits aussi ne sont pas en reste car ils continuent encore à inonder les marchés. Cela sans oublier la présence des volailles, à l’instar des oies et des dindes.
Stabilité des prix
D’après les rares marchands qui exposent actuellement les articles de noël le long de Tsaralalana, Behoririka et au marché de Mahamasina, ils sont en train de liquider leurs stocks de l’année dernière. Les prix des articles de l’année dernière sont encore ainsi maintenus.
Un sapin de noël artificiel de 40 à 50 cm de haut s’obtient toujours à 10.000 ariary et à partir de 500.000 ariary s’il est plus de deux mètres. Le paquet de dix boules est de 10.000 ariary et une guirlande longue de deux mètres se vend à partir de 3.000 ariary dont le prix varie selon la qualité, si l’étoile du sapin de noël tourne autour de 35.000 ariary.
Sera R.
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