David Ralambofiringa: « Les commerçants font comme bon leur semble »

L’inflation bat son plein en ce mois de décembre surtout pour le riz dont les prix différent selon les localités. « Les commerçants font comme bon leur semble et le ministère de l’Industrialisation et du commerce multiplie les descentes sur terrain pour s’assurer que les prix affichés sur les étals soient les mêmes », a indiqué le ministre de l’Industrialisation et du commerce, David Ralambofiringa à l’occasion de l’ouverture de la porte ouverte qui s’est tenue au sein du ministère hier.

Le kilo du riz se rapproche de plus en plus de la barre des 4.000 ariary pour les riz locaux (makalioka, dista, varygasy…) dans certaines localités, alors que dans d’autres, on peut encore s’en acquérir pour 3.500 ariary. Les consommateurs ne savent plus à quoi s’en tenir, c’est pourquoi le ministère va prendre ses responsabilités face à la situation, a annoncé David Ralambofiringa. Par ailleurs, les contrôleurs et commissaires de commerce sillonnent d’ores et déjà les marchés pour faire en sorte que les prix soient plus ou moins les mêmes sur les étals. La hausse de prix concerne aussi les riz importés. «Cela est dû au fait que le trans­port de riz de Toamasina vers les autres localités a été suspendu temporairement, mais le ministère va y remédier afin d’éviter que les hausses n’empirent» a avancé le ministre.

Coordination des distributions

«Les produits demeurent disponibles et le ministère est actuellement en phase de coordonner les distributions», a fait savoir le ministre. Il a également spécifié que c’est n’est pas si mal que le prix des riz locaux soit en hausse car ainsi, les producteurs jouissent des retombées de leurs productions. «Néanmoins, on doit regarder de près la situation pour que la hausse ne soit pas trop lourde» a-t-il affirmé. Il a par ailleurs ajouté que l’état des routes figure parmi les raisons qui engendrent la hausse des prix. L’inflation qui monte d’un cran pousse le ministère à entrer en jeu pour gérer au mieux la situation, surtout qu’on est en pleine période de fêtes de fin d’année, durant laquelle la hausse des prix est quasi monnaie courante pour di­verses raisons.

Jean Riana

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