Afin d’améliorer la recherche scientifique au service du développement durable, deux conventions importantes ont été signées hier au ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique (Mesupres) à Fiadanana.
La première était entre le ministère de l’Environnement et du développement durable (Medd), représenté par son directeur général, ainsi que le Centre national de recherche sur l’environnement (CNRE), un organisme rattaché auprès du Mesupres. Quant à la deuxième, elle concerne une convention entre la Faculté des sciences de l’université d’Antananarivo et le Laboratoire de biologie moléculaire des plantes (LBMP).
Ces accords visent à renforcer les capacités de recherche scientifique ainsi que de fournir des équipements modernes pour la détection des Organismes génétiquement modifiés (OGM) et des Organismes vivants modifiés (OVM). Cette initiative est en accord avec la Politique générale de l’Etat (PGE) pour un développement durable fondé sur la recherche scientifique.
«Ensemble, mobilisons-nous pour l’avenir de Madagascar en veillant à garantir une santé durable et en préservant nos écosystèmes uniques, tout en affrontant les défis et en saisissant les opportunités offertes par les biotechnologies modernes, pour le bien des générations futures», a souligné le secrétaire général du Medd, dans son discours à l’ouverture de cet événement qui coïncide également au lancement du projet «Strengthening the Implementation of National Biosafety Frameworks in Southern Africa (SINBF)» sur la biosécurité.
Ce projet en cours de mise en œuvre par le Medd, vise à renforcer les cadres juridiques et institutionnels sur la biosécurité. D’après le ministère, les retombées sont multiples, entre autres la préservation des écosystèmes, la sécurité alimentaire renforcée, le développement des compétences locales grâce à des formations ainsi que les transferts des savoir-faire.
Sera R.