Fêtes de fin d’année: les prix des volailles s’envolent

A la veille de la célébration de la fête de la Nativité, une véritable envolée des prix des volailles, est constatée sur les marchés.

Les prix des volailles ne sont pas à la portée de toutes les bourses, avec au moins une hausse de 5.000 ariary l’unité, par rapport aux prix affichés durant les fêtes pascales. Il y a quelques mois encore, une poule s’obtenait entre 18.000 ariary et 20.000 ariary, ac­tuellement, le prix proposé est de 25.000, voire 35.000 ariary. Plumées, elles sont vendues au moins 28.000 ariary le kilo.
Les poulets de chair n’ont pas échappé à cette hausse, car le kilo coûte actuellement 16.000 ariary contre 13.000 ariary auparavant. «Avec le coût de la vie actuelle ainsi que l’inflation qu’on enregistre un peu partout, il est tout à fait normal que les aviculteurs alignent aussi leurs prix», s’est défendu un marchand de volailles du côté d’Alakamisy Von­tovorona.
Les prix de l’oie et de la dinde restent plus ou moins stables par rapport à l’année dernière, entre 60.000 et 100.000 ariary, selon la grosseur et la taille, voire même un peu moins si l’on se réfère à la fête de la Nativité où la dinde était proposée à partir de 140.000 ariary. Malgré cela, les clients ne sont pas au rendez-vous, déplorent les marchands de volailles.

Le prix de la viande de bœuf également

Si certains bouchers de la capitale et la périphérie n’ont pas emboité le pas aux grandes surfaces qui ont révisé à la hausse leur prix, ils ont fini par aligner leurs prix au début de cette semaine.
En effet, le kilo de la viande de bœuf est vendu à partir de 20.000 ariary, auprès des boucheries de certains quartiers comme Anosibe Tsena, Isotry, An­davamamba et la périphérie de la capitale, contre 18.000 ariary auparavant, soit une hausse de 12,5%. Le steak et les viandes hachées ne s’obtiennent plus ainsi qu’à partir de 22.000 ariary le kilo si le filet est à 24.000 ariary.
«Cette hausse intervient à l’approche des fêtes de fin d’année. Il faut reconnaître que non seulement les bœufs deviennent de plus en plus rares, mais leurs prix ont augmenté auprès des grossistes», rapportent les bouchers.

Sera R.

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