A l’issue d’un atelier sur le renforcement des capacités en légistique, réalisé au Centell Hotel Antanimena, mardi à hier, par l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (Ohada), un Centre de recherche juridique (CRJ) de Madagascar vient d’être lancé.
C’est un centre autonome de recherche et de documentation doté de 4 unités, à savoir l’unité de droit en Ohada, unité de droit privé, unité de droit public ainsi que l’unité d’histoire en droit.
Codirigés par Harijaona Randriamarotia, maître de Conférences en Droit privé à l’université d’Antananarivo, et Rindra Harizo, docteur en Droit de l’université de Montpellier, les membres de ce centre ne se limitent pas aux enseignants-chercheurs, mais s’étendent à tous les professionnels intervenant dans le monde du droit au pays comme les magistrats, les avocats ainsi que les notaires.
Table ronde
Pour marquer le lancement de ce centre, une table ronde présidée par le professeur Harijaona Randriamarotia, portant sur le thème «Le Droit des affaires dans l’espace Ohada : entre diversité et complémentarité», a été observée. Cela en présence du professeur Mayatta Ndiaye Mbaye, secrétaire permanent de l’Ohada ainsi qu’une trentaine d’experts venant des 17 pays membres de cette organisation.
«Le droit Ohada et l’organisation judiciaire des Etats membres» par le directeur des affaires juridiques, de la documentation et de la communication de l’Ohada, Alexis Ndzuenkeu, «La reconnaissance des spécificités nationales dans le droit Ohada» par Adamou Rabani, agrégé des Facultés de Droit, maître de conférences à l’université Abdou Moumouni (Niger), «La construction du droit pénal des affaires Ohada» par Rindra Harizo, docteur en Droit de l’université de Montpellier ainsi que «La coexistence du droit Ohada et du droit issu des organisations communautaires» d’Yaovi Bob-Marley Liassidji, chef de service des affaires juridiques et de la communication de l’Ohada ont été les réflexions discutées durant cette table ronde.
Sera R.