L’ouverture de la session ordinaire du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) qui a débuté jeudi, a pris fin samedi à Toamasina. Des résolutions sur la lutte contre la corruption, sont attendues.
C’est la première fois que le CSM a tenu sa session ordinaire à Toamasina. En tant que vice-président du CSM, le ministre de la Justice, Benjamin Rakotomandimby était présent à la cérémonie d’ouverture.
« Il s’agit de notre quatrième session de cette année, et nous avons opté pour la province de Toamasina, afin de nous rapprocher de nos membres », a indiqué le SG du CSM, Marcellin Zafimihary, expliquant au passage que les sessions pourraient être désormais organisées dans toutes les provinces. Les résolutions y afférentes sont ardemment attendues.
Dans tous les cas, la lutte contre la corruption figure parmi les priorités des magistrats, selon les déclarations du ministre de la Justice. « Le CSM est un exemple dans la lutte contre la corruption et ce ne sont pas uniquement les magistrats qui attendent des résultats de cette session », a-t-il fait savoir. En effet, « Le gouvernement et toute la population attendent des décisions probantes permettant d’améliorer les activités au sein de la Justice », a-t-il poursuivi.
Comme à chaque session, le CSM statuera sur la carrière des magistrats, notamment les promotions, affectations ou encore les sanctions. Lors d’une récente intervention, le ministre de la Justice a déjà laissé entendre que les bons magistrats devraient être récompensés.
T.N