CSP Films Madagascar travaille actuellement sur son nouveau long métrage fraîchement intitulé « Misiterin’ny Tritriva », une légende populaire de la région Vakinankaratra, dont la sortie en salle est attendue pour fin 2025.
A mi-chemin entre drame et romance, ce film réalisé par Jason Glenn Andriamahefa prend la direction du lac Tritriva, qui était autrefois témoin d’une histoire d’amour à la Shakespeare.
« Selon la légende, Rabeniomby et Ravolahanta s’y sont donné la mort. Les deux tourtereaux s’aiment profondément et projettent même de construire une vie ensemble, mais leurs parents ont désapprouvé cette union de deux familles qui n’étaient pas du même milieu social », confie-t-on.
L’écriture du scénario étant déjà achevée, la maison de production s’apprête à lancer l’appel à casting et le tournage qui s’étalera tout au long de l’année 2025. « Ce projet cinématographique s’inscrit dans une démarche d’ouverture. En plus de notre propre équipe, nous comptons dénicher de nouveaux talents dans la ville d’Eaux. La région Vakinankaratra, un lieu chargé d’histoire et de tradition, est encore aujourd’hui peu exploitée en termes de cinéma », a ajouté Daniela Rakotoarison, la directrice de production.
Au-delà de l’aspect cinématographique, « Misiterin’ ny Tritriva » veut aussi contribuer à la promotion de ce patrimoine national, mais également et surtout la valorisation de notre histoire à travers l’image.
« Nous voulons mettre en lumière les dernières évolutions de la chaîne de fabrication d’un film. Par exemple, il faudra penser à la conception 3D, pour réinventer les deux arbres entrelacés, qui ont fait la renommée du lac Tritriva », a ajouté Jason Glenn Andriamahefa, le réalisateur.
La boîte de production travaille de concert avec l’Ivontoeran’ny Sarimihetsika sy Sarimiaina Malagasy (ISSM), pour mener à bien ce projet. Cet organisme rattaché au sein du ministère de la Communication et de la culture, a d’ailleurs salué l’initiative qui devrait servir d’exemple aux autres régions afin de promouvoir notre identité culturelle.
Joachin Michaël