Droit à la nationalité: plus de 600 personnes encore apatrides à Madagascar

En 2018, 626 d’apatrides ont été recensés dans la Grande île, c’est-à-dire des personnes auxquelles Madagascar n’accorde pas de nationalité.

Dans le dessein de mettre fin à l’apatride, le Focus development association (FDA), en collaboration avec le Haut commissariat pour les réfugiés des Nations unis (UNHCR), ne ménage pas ses efforts et multiplie les plaidoyers.
Le Focus development association (FDA), a débuté sa campagne de plaidoyers et de mobilisation l’année dernière en faveur des apatrides. Et il ne compte pas s’arrêter là. Hier à Ivato, un atelier de formation sur le droit à la nationalité, destiné aux journalistes a été organisé.
«Comme 626 d’apatrides vivent sur le territoire national, ce projet consiste à prévenir les risques, voire met­tre fin à l’apatridie», a indiqué Zafera Richmond, juriste au sein du FDA.
«Nous avons déjà pu faire adopter le texte sur les droits de la femme de pouvoir transmettre sa nationalité à son enfant, notamment sa fille, et nous avons également pu mettre en place le Bureau des réfugiés et apatrides», a-t-il poursuivi.
A noter que les personnes apatrides risquent de ne jamais bénéficier de leurs droits si aucune régularisation de leur situation n’est effectuée, dont le droit d’entrer dans la fonction pu­blique ou encore la détention de passeport.
L’atelier d’hier à Ivato avait pour objectif de sensibiliser les journalistes aux enjeux de l’apatridie dans le pays. A noter que les personnes apatrides sont généralement issues de la communauté comorienne, indienne, chinoise ou encore métis. 10 millions de personnes apatrides sont encore recensées dans le monde.

T.N

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