Comme c’était le cas durant les législatives, l’Irmar s’est aussi singularisé aux élections communales.
Pour le moment, la plateforme présidentielle arrive en tête dans 55,81% des communes, soit 963 communes sur 1.695 existantes. Les candidats indépendants occupent la deuxième place avec 474 mairies remportées. Le Fivoi se positionne à la troisième place avec 52 communes, tandis que le Tim est classé quatrième avec 38 mairies. Les coalitions d’opposition, quant à elles, ont peiné à s’imposer, avec seulement
13 maires élus.
L’Irmar a aussi remporté les élections dans les six provinces de Madagascar. A Toamasina, l’orange a raflé 159 communes sur 249 (63,85 %) suivi de Fianarantsoa avec 272 communes sur 431 (63,10 %), Toliara avec 183 communes sur 304 (60,20 %). Dans la ville des Fleurs, l’Irmar a aussi fait une démonstration de force en remportant 139 communes sur 246 (56,50 %), de même à Antsiranana avec 84 communes sur 152 (55,27 %) et Antananarivo avec 130 communes sur 313 (44,72 %).
Armada
Les alliés de l’Irmar, regroupés sous l’appellation «Armada», ont également su tirer leur épingle du jeu. L’Asa vita no ifampitsarana (Avi) a remporté 37 mairies, se positionnant cinquième au niveau national. L’Arche de la nation (ADN) suit de près avec 36 mairies. Le parti vert dirigé par l’actuel PDS d’Antananarivo et le parti Freedom ont élu 16 maires chacun, partageant ainsi la septième place. Le jeune parti Ny Fireneko, a quant à lui, fait une discrète entrée avec deux communes, portant à 107 le nombre total de mairies sous la bannière de l’Armada.
Du côté de l’opposition, les résultats sont en demi-teinte. Hormis le Tim, les partis tels que le Pro Siteny, le Hery Vaovao ho an’i Madagasikara (HVM) et le Malagasy Tonga Saina (MTS) ont essuyé un revers cuisant. Seuls le parti Agir, rénover et bâtir (ARB) et le Malagasy Miara Miainga (MMM) ont réussi à faire élire un maire chacun.
MRS