En 2022, les ministères de la Santé publique, du Commerce ainsi que de l’Environnement ont prévu d’élaborer une loi interdisant la vente des pesticides hautement toxiques sur le marché, dont le Nuvan, mais deux ans après, cette initiative est restée lettre morte. Le Nuvan continue d’être vendu en épicerie.
Le Nuvan, représente une sérieuse menace pour la santé publique, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). « Le Nuvan est dangereux, surtout s’il est rangé avec les produits comestibles, sachant que c’est nocif pour la santé», a averti le ministère de l’Environnement et du développement durable (Medd).
Toujours est-il que le Nuvan, dont l’ingrédient actif est le «dichlorvos», interdit dans plusieurs pays, représente une sérieuse menace pour la santé publique, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Pourtant, ni les commerçants ni les consommateurs ne sont conscients du danger que ce produit représente.
Pour éviter le pire, des Officiers de police judiciaires (OPJ) – environnement descendent sur terrain pour mener des campagnes d’information et de sensibilisation autour de ce produit, auprès des épiciers.
Une telle initiative, qui devrait se faire à l’échelle nationale, est tant attendue car l’an dernier, le ministère de la Santé publique, à travers la Direction de la promotion de la Santé (DPS, a tiré la sonnette d’alarme à propos de la vente libre de Nuvan sur le marché, tout en déconseillant l’usage domestique de cet insecticide qui devrait être réservé à l’agriculture. Ce produit ne devrait pas dans ce sens être aspergé à l’intérieur des habitations sous peine de provoquer des maladies graves.
Fahranarison