16 jours d’activisme: 120 femmes bénéficient de formation en coupe et couture et en art culinaire

« Riposter et se reconstruire après les violences », c’est le thème choisi cette année pour encourager et soutenir les victimes des violences basées sur le genre (VBG) et aussi pour attirer l’attention des responsables politiques et des acteurs concernés. Composée exclusivement de femmes policières, la Brigade féminine de proximité (BFP) mène des activités de sensibilisation et de prise en charge de cas de VBG tout au long de l’année.

Une structure du ministère de la Sécurité publique, la Brigade féminine de proximité (BFP) est l’un des acteurs majeurs dans cette lutte contre les VBG. Elle est investie d’une mission de prévention et de lutte contre ce fléau. Chaque année, le monde entier mène une campagne intitulée 16 jours d’activisme contre la violence basée sur le genre. La BFP a participé activement à ce mouvement planétaire. Ladite campagne a démarré le 25 novembre qui a coïncidé avec la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Elle a pris fin le 10 décembre, Journée internationale des droits de la personne. L’objectif est de sensibiliser l’opinion publi­que et d’encourager la lutte contre la VBG. Spécialement soutenues par l’Association Fitia, dirigées par la Première Dame de la République, Mialy Rajoelina, les 9 BFP, déjà opé­rationnelles, ont mené des actions spécifiques durant les 16 jours d’activisme.
Pour ce faire, elles ont organisé des ateliers de formation en activité génératrice de revenu au profit des survivantes de VBG. Ainsi, 120 femmes prises en charge par les BFP ont pu bénéficier des formations en coupe et couture et en art culinaire. Ces formations ont été organisées en collaboration  avec des partenaires locaux. Les participantes ont reçu une dotation en matériels, à savoir des machines à coudre et divers ustensiles de cuisine, de la part de la Première Dame de la République.

15.000 personnes sensibilisées

« Se reconstruire après avoir subi des violences est un parcours long et parfois difficile mais tout à fait possible. De notre côté, nous avons intensifié les efforts de sensibilisation pour informer le public sur l’ampleur des VBG  et encourager les victimes à sortir du silence pour dénoncer les cas de violences. Durant les 16 jours d’activisme, les BFP ont mené des sensibilisations aux VBG auprès de 15.000 personnes dans tout Madagascar », a expliqué le Contrôleur général de police Mandimbin’Ny Aina Ran­driambelo, Secrétaire général du ministère de la Sécu­rité publique.
Le lancement de cette série de formations avait été précédé d’une cérémonie de remise de lampes solaires par la Première Dame et la BFP d’Antananarivo, le 26 no­vembre, au profit des femmes démunies prises en charge par l’ONG Meal Es­poir, au Commissariat Cen­tral d’Antananarivo.
Notons au passage que les BFP travaillent étroitement avec le Service central de la police des mœurs et de la protection des mineurs et le Service central de la lutte contre la cybercriminalité pour les prises en charge judiciaire des infractions liées aux VBG.

 Mparany

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