Epilogue

Clap de fin pour l’année 2024. Comme chaque fin d’année, il est d’usage de prendre un peu de recul pour dresser le bilan des douze mois écoulés avant d’entamer une nouvelle année. Et, comme toujours, certains y trouvent leur compte, tandis que d’autres, en fonction des circonstances, n’ont pas réellement apprécié. Quoi qu’il en soit, étant une année bissextile, elle restera, à plus d’un titre, particulière. Il suffit de revoir, en quelques lignes, les grands événements de l’année.
Au-delà des aspects personnels, il est également important de se rappeler que, pour Madagascar, cette année a été marquée par plusieurs événements significatifs, touchant divers aspects de la vie nationale.
A commencer par l’entrée en fonction des nouveaux élus de la Chambre basse, ainsi que la tenue des élections municipales récentes. Ces dernières attendent encore les résultats officiels, qui auront notamment un impact sur les futures élections sénatoriales.
Entre-temps, la population continue de ressentir les effets des défis socioéconomiques. Le chef de l’Etat en parlera sûrement lors de son discours de fin d’année. Un discours d’autant plus attendu que, ces derniers temps, les points sensibles ne manquent pas, notamment avec la recrudescence des trafics de ressources naturelles lesquels, étrangement, font la Une de l’actualité en cette période de fin d’année.
Quoi qu’il en soit, le pays a brillé cette année sur le plan international et ce, dans plusieurs domaines. La jeunesse malgache a brillamment représenté Madagascar sur la scène internationale, notamment à travers la musique, le sport, la danse, le théâtre et les arts visuels. Sans oublier sa présence active sur les scènes régionale et internationale. Par ailleurs, 2024 a aussi été une année de grande mobilisation pour plusieurs causes sociales. La société civile, les organisations non gouvernementales et les jeunes ont œuvré ensemble pour mettre en lumière des problématiques cruciales telles que la protection de l’environnement, l’accès à l’éducation et la lutte contre la pauvreté. Ce dynamisme a montré une volonté collective de bâtir un avenir plus durable et solidaire pour le pays et qui, espérons-le, augure une bonne perspective pour 2025.

Rakoto

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