D’habitude, quelques jours seulement après le début de la campagne, les litchis inondent le marché de la Capitale, à un prix à la portée de tous, autour de 2.000 ariary à 1.500, voire à 1.000 ariary le kilo. Et, les détritus de litchi encombrent toutes les rues et les trottoirs. Mais, cette saison, c’est tout à fait le contraire. Non seulement, les letchis se font rares sur les étals, mais sont également inaccessibles pour les moyennes et petites bourses. Les fruits pas encore mûrs, n’ayant pas encore cette couleur rouge vif et ce goût sucré, coûtent 3.500 ariary le kilo. Et ce prix pourrait atteindre 6.000 ariary pour les litchis de qualité.
« Je vends mes litchis à 4.000 ariary le kilo, mais force est de constater que les clients ne sont pas au rendez-vous », a fait savoir Faratiana, une vendeuse de litchi à Behoririka. « C’est assez cher, je l’avoue, mais je ne peux me permettre de vendre en dessous de ce prix car un grand panier s’achète entre 50.000 et 80.000 ariary, auprès des collecteurs », a-t-elle ajouté.
D’après le Centre technique horticole de Tamatave (CTHT), la production a baissé de 50%, à cause du changement climatique. A ce sujet, le directeur général du commerce, Isidore Razanakoto a déjà fait savoir que le ministère de l’Industrialisation et du commerce travaille de concert avec des techniciens au sein du ministère de l’Agriculture et de l’élevage pour améliorer la production de litchis pour l’année 2025.
Jean Riana
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