Pas de trêve sur les réseaux sociaux, pour les comptes fakes aux faux profils calomniateurs, n’ayant qu’une seule mission, manipuler les informations sur fond d’allégations, dans le but de porter atteinte délibérément à l’honneur et à la considération d’une personne politique, voire même religieuse. Ils agissent en toute impunité et en toute liberté comme ils ne sont pas tenus de répondre de leurs actes, malgré les peines encourues conformément à la loi en vigueur.
L’intention est bien évidemment de nuire et de discréditer la personne visée. Sans état d’âme et éthiques, ils diffusent des informations falsifiées et déformées à partir des faits vrais, afin de les rendre crédibles et plausibles quitte même à les sortir de leur contexte. Ils ne s’abstiennent pas de toute affirmation gratuite et de toute polémique à amplifier. On a même comme une impression que les comptes fakes sont toujours sur le pied de guerre, prêts à tirer à boulets rouges sur leur cible, à tout moment et à la moindre occasion, sur la toile.
En un mot, les diffamateurs et les manipulateurs dictent leur loi sur les réseaux sociaux et constituent une véritable menace pour la démocratie. Car en manipulant les informations, ils manipulent aussi l’opinion publique tellement polarisée que ce qui n’a jamais existé, devient une réalité
à leurs yeux, sans se douter de la véracité de l’information peu fiable qui se multiplie à grande vitesse sur les réseaux sociaux.
Il y a lieu de se demander si la loi sur la cybercriminalité adoptée et censée être en vigueur, symbolise vraiment le concept d’interdit. Alors qu’on s’attend à ce que ce texte bien ficelé allait réellement changer la donne, elle n’est pas suivi d’effet, jusqu’à preuve du contraire, car foulée aux pieds par les cybercriminels devenus maîtres dans l’art de la manipulation.
JR.
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