Pourquoi la nomination du nouvel entraineur des Barea de Madagascar, prend-elle autant de temps ? Alors que le président de la Fédération malgache de football (FMF) a fait savoir le 12 décembre que le nom du nouveau coach de l’équipe nationale sera connu avant la fin de l’année. Entre Anthony da Silva, Gernot Rohr et Gilles Hugon, la FMF a l’embarras du choix, mais visiblement, Alfred Ramanampisoa joue la montre, donnant lieu à diverses spéculations.
Trois semaines sont passées après l’annonce de la nomination du nouvel entraineur des Barea avant la fin de l’année 2024, mais silence radio complet de la FMF, dont la communication n’est pas le point fort. Qu’est-ce qui retarde ce choix tant attendu ? Ce ne sont pas les candidats ambitieux prêts à arborer le statut de sélectionneur national qui manquent, pour succéder à Romuald Rakotondrabe (Roro). Au total, 54 candidatures sont parvenues à la FMF.
C’est à se demander si le nom proposé ne fait pas l’unanimité, alors que des critères bien définis ont été établis bien avant le lancement de la procédure. Le candidat idéal doit posséder des compétences en détection de joueurs, une expérience avérée en tant qu’entraîneur de haut niveau, et être détenteur de licences appropriées. Il doit également avoir des compétences solides en organisation et leadership, ainsi qu’une capacité à transmettre la passion du football.
Une seule chose est sûre, un entraineur étranger sera nommé à la tête des Barea de Madagascar. Et pour l’heure, Anthony da Silva, un coach franco-portugais formé au PSG et titulaire d’un diplôme UEFA Pro, se profile comme le favori, d’après les bruits de coulisses. Mais visiblement à travers des campagnes de dénigrement à son encontre sur les réseaux sociaux, certaines n’approuvent pas sa nomination, soulevant des questions sur la transparence du processus de sélection.
D’autres noms dans la course
Gernot Rohr, avec son expérience africaine et son lien personnel avec Madagascar, est également pressenti. Actuellement à la tête de la Guinée, sa nomination pourrait apporter une stabilité stratégique, mais pose des défis logistiques.
D’un autre côté, Gilles Hugon, ancien adjoint de Roro, est souvent cité comme une option de continuité. Connaissant le foot malgache à fond, il représente le choix de la sécurité, bien que son aptitude à apporter un changement significatif, suscite des interrogations.
L’enjeu va au-delà du sport. Il s’agit de trouver un équilibre entre le besoin de renouveau et le respect des traditions du football malgache. Le prochain sélectionneur devra naviguer entre ces deux pôles pour viser la qualification au Mondial 2026, tout en faisant face à des influences politiques et économiques qui pourraient affecter le processus de sélection.
Après une campagne éliminatoire pour la Can décevante, les supporters des Barea piaffent d’impatience. Le destin du foot malgache et des Barea, est entre les mains de la FMF qui ne semble pas avoir les pieds longs.
JR.