A peine quelques heures après l’attaque à main armée à Andranomena, un affrontement entre les éléments de l’Unité d’intervention rapide (UIR) de la police et quatre bandits armés à Andohatapenaka, s’est soldé avant-hier vers 23h, par la mort de trois malfaiteurs. Le quatrième membre de la bande a réussi à s’échapper.
La gang conspirait une attaque à main armée sur place cette nuit-là, et rôdait près du rond-point “Coco Plastique” à Andohatapenaka depuis le soir. Leur présence suspecte a attiré l’attention des riverains qui ont immédiatement alerté la police. Des policiers en tenue civile se sont rendus sur place pour vérifier les faits. Et effectivement, ils ont reconnu les visages des quatre individus suspects comme étant de dangereux bandits. Les renforts policiers sont alors intervenus pour les arrêter.
Cependant à la vue des policiers, les quatre hommes ont dégainé, obligeant les policiers à riposter. Les coups de feu ont retenti, mais les bandits n’ont pu résister à l’assaut de l’UIR. Trois d’entre eux ont été touchés mortellement par balles. Le quatrième, par contre, est parvenu à s’évaporer dans la nature, profitant de l’obscurité. La police a notamment mis la main sur un pistolet de fabrication artisanale et un couteau sur les corps du trio neutralisé. Elle poursuit les investigations et appelle toujours à la collaboration de tous en lui donnant des informations bien fondées pour mettre un terme à l’insécurité.
Zone rouge en termes d’insécurité
Encore faut-il rappeler qu’à l’instar d’autres parties de la capitale, Andohatapenaka est réputé dangereux en matière d’insécurité. Non seulement les bandits armés dévalisent les maisons, mais ils s’en prennent aussi aux noctambules, aux motards et automobilistes attardés. La plupart du temps, ils opèrent le soir venu, entre la gare routière Maki et la bifurcation menant vers Ambohitrimanjaka.
Parmi les faits récents, celui rapporté par un automobiliste début décembre. Un routier qui devait y passer chaque nuit depuis 20 ans maintenant, a failli en faire les frais. Il était à bord de son véhicule quand près du marché artisanal à la bifurcation menant vers Ambohitrimanjaka, des individus en tenue policière l’ont fait signe de s’arrêter.
Après avoir arrêté son véhicule, il a baissé la vitre pour discuter, mais les inconnus l’ont pris de court en lui aspergeant de l’acide. Malgré la surprise et la souffrance qu’il endurait – son visage ayant été totalement trempé –, la victime a quand même réussi à redémarrer son véhicule tout en remontant la vitre. Il a échappé de peu aux malfrats, mais les brûlures sur son visage a nécessité une hospitalisation.
LR