Trois corps d’enfants ont été retrouvés successivement dans le lac Andraikiba, avant-hier et hier. Les deux premiers étaient ceux de deux filles prépubères. L’aînée âgée de 11 ans, a été découverte avant-hier et la cadette âgée de 9 ans, dans la matinée d’hier. Entretemps, le fokonolona est tombé sur une sacoche contenant un nouveau-né dans les eaux d’Andraikiba, toujours hier matin.
Le lac Andraikiba à Talata Antsirabe, a été le théâtre d’une série de découvertes macabres, avant-hier et hier. Les deux filles prépubères ont disparu depuis dimanche lors d’une promenade avec une adulte âgée de 22 ans. D’après une source locale, cette dernière restait introuvable jusqu’à hier.
A l’issue d’une intense recherche, le premier corps a été retrouvé lundi, flottant dans l’eau et totalement nu. Le Bureau municipal d’hygiène et la police sont venus sur place faire les constatations d’usage et récupérer le cadavre. Ainsi d’après la police, hier au téléphone, le corps de la fille n’a présenté aucun signe d’une quelconque agression ni de viol.
Depuis cette découverte, les recherches se sont principalement concentrées sur le lac Andraikiba. Ainsi hier matin, le deuxième corps flottait également près de l’endroit où a été découvert celui de l’aîné la veille. Les circonstances des deux découvertes étaient d’ailleurs presque identiques. Il se pourrait alors que les deux amies fussent victimes de noyade.
Le corps d’un nouveau-né enfermé dans une sacoche
La police attend l’enterrement des deux victimes avant de mener une enquête plus poussée. La recherche de la vingtenaire se poursuit d’ailleurs car personne ne sait si elle s’est enfuie ou s’est également noyée comme les deux filles. La police des mœurs et de protection des mineurs de la direction régionale de Sécurité publique Vakinankaratra est saisie de l’affaire.
Toujours dans la matinée d’hier, les riverains ont remarqué la présence suspecte d’une sacoche dans le même lac. Ils l’ont remontée à la surface et en l’ouvrant, ils sont tombés sur le corps d’un nouveau-né de sexe féminin qui disposait encore de son cordon ombilical.
D’après une source locale, des cailloux se trouvaient également à l’intérieur, en plus de ses vêtements. C’est comme si celui ou celle qui a jeté la sacoche dans l’eau pensait la faire couler mais que le poids des cailloux ne suffisait pas à la retenir. En tout cas la police ouvre l’enquête pour retrouver les responsables de cet acte.
LR
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