Le nerf de la guerre

Forcément, engager un entraîneur de foot étranger correspondant au profil requis, coûte cher. Mais, c’est à la fois le prix à payer et un investissement « à risque » sans garantie de résultats. Il faut un budget conséquent, le nerf de la guerre pour les Barea de Madagascar qui tentent de reprendre du poil de la bête, après des années de passage à vide. Et ce ne sont ni les prétendants ni le futur heureux élu qui vont dire le contraire. Apparemment et à prendre au conditionnel, les candidats au casting final auraient demandé un salaire plus élevé, du moins aux yeux de la partie malgache, loin d’être astronomique quand même.
Mais la question qui se pose en ce moment est, est-ce que la Fédération et les autres parties prenantes, sont-elles prêtes à mettre le paquet et consentir à un effort financier significatif ? Car d’après les bruits de coulisses, les négociations sur le montant de salaires demandé par les coachs, parmi lesquels la Fédération va jeter son dévolu, s’enlisent. Difficile même de parvenir à un accord qui retarde dans ce sens la nomination du nouvel entraîneur des Barea de Madagascar.
Sans conteste, un entraîneur ayant déjà remporté de nombreux titres avec plusieurs années d’expérience internationale, sera plus recherché. Et dans ce sens, il pourra négocier des salaires plus conséquents. Est-ce vraiment le cas pour les candidats qui briguent ce poste à la tête de l’équipe nationale.
En tout cas, la Fédération, en lançant le processus de recrutement, ne pouvait plus faire marche arrière. Et, elle va devoir choisir entre les prétendants favoris, à condition que les autres acteurs soient d’accord sur le montant des émoluments qui conviennent le mieux. En tout cas, peu importe qui sera nommé nouveau coach des Barea de Madagascar, ce serait mieux au nom de la transparence que le montant de sa rémunération soit révélé au grand public et aux fans de l’équipe nationale. Le nerf de la guerre.

JR.

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