Nul besoin de grandes théories ou de démagogies, il faut de la pratique, du concret et vite, face aux principaux problèmes socioéconomiques les plus préoccupants du moment : Des solutions face à l’inflation, en l’occurrence la flambée du prix à la consommation, plus particulièrement du riz, à la crise énergétique, à l’insécurité…les attentes de la population sont grandes et elle aspire réellement à un développement tangible et durable.
Et c’est la raison d’être de ce Conseil des ministres, retransmis en direct sur les chaînes nationales, pour débattre les problèmes grandissant affectant la vie des Malgaches et apporter des solutions appropriées et des mesures adaptées.
A ce propos, Andry Rajoelina a été très clair en mettant chaque ministre devant ses responsabilités. Le moment est venu de passer de la vision à l’action et de mettre les bouchés doubles sans quoi tous les efforts restent vains. Les défis posés sont faits pour être relevés qui devraient aboutir à des résultats palpables, synonyme des objectifs atteints. Et ce que tout le monde attend, c’est que l’Exécutif agisse rapidement.
Le président de la République a eu raison de se demander, pourquoi le riz importé coûte moins cher que le riz produit localement ? Car à constater les prix au départ des producteurs et ceux sur le marché, la hausse actuelle semble injustifiée, si on ne parle que de l’aliment de base des Malgaches dont l’inquiétude face à cette envolée des prix, est actuellement à son plus haut niveau. Il ne s’agit pas simplement d’améliorer l’efficacité de la production à travers la transformation agricole à grande échelle, pour atteindre l’autosuffisance et ne plus dépendre des importations, mais il faut également lutter contre la spéculation illicite pour assurer un équilibre et une stabilité des prix sur le long terme. Des solutions, rien que des solutions.
JR.
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