Incendie: le ministre de l’Environnement au Parc Ranomafana, ce jour

Passer à la vitesse supérieure. Le ministre de l’Environnement et du développement durable (Medd), Max Andonirina Fontaine, ne reste pas les bras croisés face aux incendies de forêt mettant parfois en péril les aires protégées. Sauf changement de dernière minute, il effectuera un déplacement au Parc Ranomafana, ce jour, pour voir de près la situation.

Deux départs de feu ont été recensés au Parc, le premier à Sahamalaotra et le second à Amboditanimena. Pour le cas de Sahamalaotra, l’incendie s’est déclaré le 23 décembre, mais il a vite été maîtrisé, le lendemain mê­me. Or, cette zone a re­com­mencé à s’embraser, lundi, mais le feu est déjà maîtrisé actuellement. Con­cernant le cas d’Ambodita­nimena, le feu est apparu le 27 décembre pour être maîtrisé le lendemain. Puis il est réapparu samedi à cause du feu de litière renforcé par le vent, mais maîtrisé hier.
Un millier de personnes, composées de membres de la communauté locale et des autorités locales, ainsi que les éléments des forces de l’ordre et des agents des directions régionales de l’Environnement et du développement durable (Dredd) Matsiatra Ambony et Vato­vavy-Fitovinany, se sont mobilisées pour lutter contre cet incendie de forêt. Elles ont notamment mis en place un pare-feu de 2 km afin d’empêcher la propagation des flammes.

Trois suspects arrêtés
A préciser que le feu n’a pas atteint le noyau dur du Parc, ni la zone forestière d’Ifanadiana. Madagascar national parks, gestionnaire de cette aire protégée, va établir le bilan des dégâts et pertes après la maîtrise du feu. Il va sans dire que les recherches des responsables de ces incendies vont de pair avec cette lutte.
A ce titre, trois présumés auteurs des incendies à Andohahela, Mandena et Manambaro (région Anosy) ont été arrêtés jusqu’ici. Les concernés encourent une peine d’emprisonnement de cinq à dix ans, suivant l’ordonnance N° 60-127 du 3 octobre 1960 fixant le régime des défrichements et des feux de végétation, en son article 36 (modifié par l’ord.75-028 du 22 octobre 1975) si leur responsabilité est avérée.
Du reste, le Medd en collaboration avec le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) et d’autres départements ministériels concernés, a mis en place des Centres de coordination et d’opérationnalisation pour la lutte contre les feux de brousse et de forêt (CCO-Feux). Ces centres installés au sein de différentes branches du BNGRC coordonnent et intensifient les actions de lutte contre les feux de brousse et de forêts dans leur zone d’intervention respective. Ils collaborent étroitement avec les autorités locales et le CCO-Feux central à Antananarivo.

LR

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