Le monde avance, c’est inéluctable. Cela se constate tous les jours à tous les niveaux. Beaucoup de pays, notamment africains, ne manquent pas de suivre le pas à cette avancée pour se développer. Et les résultats ne se font pas attendre, en particulier au niveau de l’exploitation des sources d’énergie.
Chaque pays choisit la source d’énergie qui lui convient la plus. Si certains pays ont décidé d’exploiter les gisements d’énergie fossile qui existent sur leur territoire respectif, d’autres ont opté pour l’uranium. Tout dernièrement, le Sénégal et la Mauritanie ont commencé à exploiter du gaz offshore.
Pour le Sénégal en particulier, la production de pétrole et de gaz sera destinée à l’exportation et à la consommation domestique. Outre les importants revenus qui vont être tirés des hydrocarbures, il va sans dire que le Sénégal ne souffrira plus de la pénurie d’énergie pour le grand bonheur des ménages sénégalais.
Ces informations doivent interpeler les décideurs du pays qui est aujourd’hui, de plus en plus plongé dans les délestages. Madagascar est toujours obligés d’exploiter ses forêts pour produire du charbon de bois pour les usages domestiques car le charbon reste toujours le principal source d’énergie pour les foyers malgaches.
Faudra-t-il attendre que les forêts soient toutes décimées pour qu’on se décide enfin à exploiter les produits fossiles qui existent dans le pays ? Ce ne sont pas les richesses naturelles de ce type qui manquent. L’existence de pétrole, de gaz, de l’huile lourde… a déjà été confirmée.
Toutes ces ressources peuvent être exploitées. Et si besoin est, on peut encore ajouter l’uranium. On se demande bien pourquoi toutes les explorations réalisées jusqu’à ce jour n’ont pas abouti à l’exploitation. On sait bien que le pays n’a pas les moyens à lui seul de financer l’exploitation de ces richesses.
On a toujours besoin de partenaires pour le faire. Mais pourquoi
les partenaires qui ont réalisé les travaux d’exploration n’ont-ils pas poursuivi leurs travaux jusqu’à l’exploitation ? Faut-il chercher d’autres partenaires quand ceux qui étaient sur place sont défaillants ?
C’est une question à laquelle le citoyen lambda ne pourra jamais donner une réponse. Toute décision de ce type se prend uniquement au niveau des très hautes sphères. Et chaque décision est dictée par de nombreux facteurs qui peuvent être interdépendantes ou non.
Quoi qu’il en soit, ces pays ont trouvé des partenaires pour les accompagner. Il convient de remarquer que dans ce cas précis, ces partenaires sont de différentes nationalités (britannique, américaine, australienne…). De cette expérience mauritanienne et sénégalaise, il faut savoir en tirer des leçons.
Aimé Andrianina