Le point de non-retour !

Le climat ne joue plus en faveur de la planète. Pas de pluie accentue les sécheresses de plus en plus extrêmes. Les lacs se tarissent. Les fleuves ne coulent plus. Et l’avenir de la culture pluviale est fortement menacé avec un rendement au plus bas. Et pour couronner le tout, les feux de forêts vont se multiplier. A contrario, de fortes pluies déclenchent des inondations dévastatrices avec les conséquences que cela entraine. Les cyclones et les tempêtes sont de plus en plus fréquents et intenses.
Ce déséquilibre du climat modifie les écosystèmes marins, terrestres et d’eau. Et c’est désormais irréversible à jamais. Des phénomènes catastrophiques déjà annoncés par les scientifiques, loin d’être une prophétie qui ont déjà averti de tels scénarii. Le réchauffement climatique amplifie la fréquence et l’intensité des événements climatiques extrêmes. A cette allure, l’humanité court inexorablement à sa perte. Et Madagascar, très vulnérable et très exposé, est aux premières loges.
On en est là aujourd’hui. Il n’y a pas de retour en arrière possible. Dans l’insouciance générale et planétaire, l’objectif de limiter à 1,5 °C l’augmentation de la température glo­bale, qui figure dans l’Accord de Paris de 2015, paraît désormais utopique. On vit maintenant le choc climatique et même s’y adapter et y faire face est une autre paire de manche, notamment pour les pays démunis de moyens, qui ont besoin de soutien international, en matière de résilience.
Pour dire que le combat contre le changement climatique est perdu d’avance. Ce changement n’est plus en marche, c’est désormais devenu une fatalité quoi qu’on en dise. Les quatre saisons (printemps, été, automne, hiver), se transforment en deux. On n’atteint plus le point de non-retour, on l’a franchi, selon les scientifiques.

JR.

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