Les résultats officiels des élections communales sont toujours attendus si l’opposition ne cesse de dénoncer des fraudes électorales. Une situation qui s’explique par le refus des opposants d’accepter leur défaite selon les élus de la plateforme Irmar de la capitale.
Les tribunaux administratifs sont à pied d’œuvre dans le traitement des contentieux électoraux avant la proclamation officielle des résultats. Tel est le cas dans la capitale où près de 200 requêtes ont été reçus. Depuis la tenue des communales le 11 décembre 2024, l’opposition n’a eu de cesse de parler de fraudes électorales. Parmi celles-ci, les ordonnances de vote qui ont permis aux électeurs omis de la liste électorale de voter. Pour l’Irmar, il s’agit tout simplement d’un refus de voir la vérité en face. « Il est de coutume pour les opposants de contester les résultats des élections à chaque défaite », ont indiqué les députés Irmar d’Antananarivo lors d’une rencontre avec la presse hier à Analakely. Les élus des 1er, 4e, 5e et 6e arrondissements se sont alors joints pour défendre la candidate Harilala Ramanantsoa qui est provisoirement en tête selon les résultats de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). Ces élus ne tolèreront ainsi aucune action pouvant mener à un quelconque trouble dans la capitale. Cela, face aux diverses déclarations de l’opposition de vouloir descendre dans la rue.
« Nous soutiendrons et défendrons le choix du peuple », ont-ils alors déclaré tout en indiquant vouloir attendre les résultats des élections. Ainsi, les élus de l’Irmar à Antananarivo appellent les citoyens à rester calme et à ne pas se laisser « manipuler par certains individus ».
Par ailleurs, les députés de l’Irmar appellent également les autorités à prendre leur responsabilité en vue de réaliser à temps les projets de développement du pays. Ainsi, Fokontany, districts, régions et même associations devraient se « donner la main afin d’atteindre les objectifs fixés pour le pays », ont-ils conclu.
T.N
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