Le danseur-chorégraphe et professeur de danse guadeloupéen Jean Claude Bardu sera dans nos murs du 27 février au 15 mars tout au long duquel il compte partager son expertise en matière de danse classique, contemporaine et jazz au Centre K’olo Disaraga, Ambohitsoa.
«Le premier module d’une durée de 50 heures a pour objectifs de maîtriser les fondamentaux de la danse, l’histoire de la danse et le vocabulaire technique. Elle aborde également la relation avec la musique, la sensibilisation à la création, l’anatomie et la kinésiologie. D’une durée de 70 heures, le module 2 est destiné aux étudiants admis en première année du premier cycle en 2024, ayant obtenu la moyenne nécessaire pour accéder au deuxième cycle. L’idée étant de former des professionnels capables d’enseigner dans toutes les structures et à tous les niveaux», détaille Saraela Ramparany, professeur de danse et non moins fondateur de K’olo Disaraga. A l’issue de cette formation académique et pédagogique, les participants se verront remettre un certificat d’aptitude.
Diplômé d’Etat français en professeur de danse, Jean Claude Bardu a fait ses débuts dans le Hip Hop dans les années 80, avant d’ouvrir son horizon artistique dans des disciplines aussi variées telles que le jazz, les claquettes, le gwoka, la percussion et les danses dérivées des techniques académiques. Porté par sa passion, il a mis sur pied sa compagnie en 1999 et son école 2005. Depuis, il partage son temps entre enseignement et représentation artistiques aux quatre coins du globe.
En février 2024, la toute première cohorte sous la houlette de Jean Claude Bardu et Saraela Ramparany compte 20 artistes issus de disciplines variées comme la danse de salon, la danse contemporaine, le modern jazz, la danse d’inspiration traditionnelle et le Hip Hop.
« Le centre de formation sert de tremplin aux danseurs malgaches, pour qu’on ne soit plus obligé de partir à l’étranger à chaque fois qu’on doit suivre une formation. Il y a des formateurs de qualité qui peuvent venir ici et partager leurs expériences aux artistes locaux », nous a confié le professeur de danse guadeloupéen.
Joachin Michaël