Visiblement, la ville portuaire réserve quotidiennement son lot de faits divers. On y constate d’autres cas de violation de la loi, outre les actes de banditisme qui s’y produisent presque chaque jour au grand dam de la population. A ce titre, les éléments de la Section de recherches criminelles de Toamasina ont surpris, avant-hier soir à Mangarano, deux individus avec 18 bidons de 20 litres, dont six étaient remplis de gasoil, et six bonbonnes de 250 litres, dont une remplie de produit chimique. Les deux suspects ont été arrêtés sur-le-champ et leurs équipements de frelatage saisis.
La gendarmerie a réussi à démanteler cette activité délictueuse grâce aux renseignements fournis par leurs informateurs. En effet, les riverains sentaient une odeur suspecte de gasoil émanant de la maison où habitaient les deux hommes. Saisie de l’affaire, la Section de recherches criminelles, conduite par son commandant en personne, a fait une descente sur les lieux. Et voilà que les soupçons des riverains se sont avérés fondés. Les deux hommes font actuellement l’objet d’une enquête serrée en vue de mettre la main sur leurs complices.
Selon le ministre de l’Energie et des hydrocarbures, Olivier Jean-Baptiste, durant le Conseil des ministres de mercredi, au moins une quarantaine de stations-service ont été prises en flagrant délit de vente de carburant frelaté tout au long de l’année 2024. Et parmi les grosses prises, l’arrestation en série de 24 personnes, dont quatre femmes, entre les 10 et 18 octobre dans dix maisons différentes à Toamasina. Elles ont été amenées à Antananarivo et traduites devant le parquet du tribunal de première instance d’Anosy le 22 octobre.
LR
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