Les travailleurs sont moins gâtés cette année. La situation est tout à fait contraire à celle de l’an dernier en matière de jours fériés, chômés et payés selon la liste officielle publiée hier par le ministère du Travail, de l’emploi, de la fonction publique (MTefop).
A titre de rappel, les travailleurs ont eu droit à un long week-end de quatre jours et trois week-ends de trois jours l’an dernier. Alors que cette année, au moins cinq des 13 jours fériés, chômés et payés tombent un week-end. Ce nombre pourrait monter si l’un ou les deux jours fériés liés à la célébration des évènements religieux musulmans tombent également un week-end. Cette éventualité n’est pas encore confirmée, car ces dates restent à fixer par la Communauté musulmane.
Cette année, le second jour férié de l’année, le 8 mars, Journée internationale des droits de la femme, tombe un samedi. Il en est de même pour le 29 mars, commémoration de l’événement de 1947. La prochaine journée fériée qui tombe un jour ouvrable, après le jour de l’An, n’est donc attendu que le 21 avril, le lundi de Pâques, suivi du 9 juin, le lundi de Pentecôte. En revanche, la Toussaint, le 1er novembre, tombe également un samedi.
Selon les consignes du MTefop, le respect des jours fériés, chômés et payés est obligatoire sauf pour certains types d’établissement et catégories de travailleurs qui, en raison de la nature de leur activité, ne peuvent interrompre le travail.
Fahranarison