Tourisme: l’année 2025 s’annonce prometteuse

L’année 2025 s’annonce prometteuse en matière de tourisme comme l’a confirmé la ministre du Tourisme et de l’artisanat, Viviane Dewa, lors de sa visite au Campus Vatel à Ivato hier.

Récemment, la plateforme Evaneos, référence en matière de voyages sur mesure, a placé la Grande Île dans le top 12 des destinations à visiter en 2025. Le prestigieux journal britannique The Times a également souligné le potentiel touristique de Madagascar, comme une destination incontournable cette année.
Et avec « l’augmentation des vols internationaux et le retour des tour-opérateurs, Madagascar se positionne comme une destination de choix pour les visiteurs étrangers. Et la présence de compagnies de renom comme Emirates, est bénéfique pour le pays lui permettant d’atteindre ses objectifs et de gagner la confiance des visiteurs » a-t-elle soutenu.
La ministre du Tourisme a également appuyé les propos de la ministre de l’Economie et des Finances, qui a indiqué que le pays devrait enregistrer une croissance significative de son produit intérieur brut (PIB), atteignant 14,9% cette année. Grâce aux engagements des acteurs dans la promotion de la destination Madagascar, le pays a enregistré en 2024, un total de 308.275 visiteurs, incluant les croisiéristes. En poursuivant les efforts entrepris, le nombre d’arrivées de touristes devrait encore augmenter cette année.

Levier de développement
Dans ce sens, le secteur touristique malgache est parmi les principaux leviers de croissance économique. « D’autant que l’accueil des deux événements majeurs de cette année, dont le Sommet de la Commission de l’océan Indien (COI) en avril et celui de la SADC en août, mettra la Grande Île sous le feu des projecteurs » a-ajouté la ministre. Elle a également avancé que cette année sera marquée par la réalisation du projet Vil­lage artisanale à Ivato qui disposera de plus de 240 galeries, salle d’exécution et autres pour que les touristes puissent trouver en un seul lieu les produits artisanaux qui font la renommée du pays.
« Néanmoins, des coordinations s’imposent en matière de statistique afin d’éviter les chiffres erronés et les technologies du numérique sont là pour nous aider » a-t-elle spécifié.

Jean Riana

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