Depuis hier soir à minuit, les prix à la pompe des carburants, sont revus à la baisse à la grande satisfaction des automobilistes. Le gasoil s’affiche désormais à 4.760 ariary le litre, contre 4.900 ariary auparavant, soit une réduction de 140 ariary. Quant au supercarburant, le litre chute de 200 ariary, passant de 5.900 à 5.700 ariary. Le prix du pétrole lampant reste inchangé à 2.430 ariary.
Depuis juillet 2022, les prix des carburants étaient restés inchangés. Mais suivant les recommandations du Fonds monétaire international (FMI), un mécanisme d’ajustement automatique des prix à la pompe, limité à 200 ariary par litre à la hausse comme à la baisse, sera appliqué, plus précisément dès le début de cette année 2025.
Du coup, plus d’un s’attend à une hausse. D’ailleurs, toutes les informations véhiculées à ce sujet, sont allées dans ce sens. C’est pourtant l’inverse qui s’est produit, grâce aux négociations menées par le président de la République avec les compagnies pétrolières et les partenaires techniques et financiers.
En d’autres termes, le chef de l’Etat a fait preuve d’initiative et de leadership, étant donné que le contexte actuel est propice pour procéder à un ajustement automatique des prix tout en protégeant le pouvoir d’achat des citoyens. En effet, le gouvernement amorce une transition progressive, à commencer par supprimer les subventions des carburants aussi bien pour le gasoil et l’essence que le pétrole lampant, qui pèsent lourdement sur le budget de l’Etat.
Ajustement automatique des prix
Désormais, les prix à la pompe seront révisés de manière progressive. La prochaine actualisation est prévue pour fin février ou début mars. Cette démarche vise à parvenir à la vérité des prix, tout en évitant une inflation galopante. C’est du moins la crainte de bon nombre de ménages, actuellement en pleine période de soudure. Pour eux la hausse des prix du carburant aurait des répercussions sur les coûts de transport des marchandises, entrainant dans ce sens une flambée des prix des produits de première nécessité, comme le riz.
Sur le plan international, les marchés pétroliers ont montré une relative stabilité en 2024. Le prix du baril de Brent a oscillé entre 70 et 90 dollars, avec une moyenne annuelle de 80 dollars, légèrement en baisse par rapport à 2023. Toutefois, les tensions liées aux sanctions contre la Russie pourraient influencer l’offre mondiale, entraînant une hausse modérée des cours. Le baril de Brent a dépassé les 80 dollars cette semaine, gagnant près de 9 % depuis le début de l’année.
Arh.
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