L’attente de la nomination à la Saint-Glinglin, du nouveau coach des Barea de Madagascar, réduit considérablement le temps de préparation en vue de la phase éliminatoire de la Coupe du monde 2026 qui débutera dans un peu plus d’un an et de ce fait les chances de qualification. Le nouvel entraîneur, pas encore nommé, dispose d’un délai court, pour constituer une équipe gagnante, largement insuffisant pour une affiche d’envergure mondiale.
Tandis que le monde footballistique malgache retient son souffle, au niveau de la Fédération malgache de football (FMF), le comité ad hoc chargé du processus de recrutement du nouvel entraîneur de Madagascar, a l’impression d’être dans l’impasse, à la recherche d’une perle rare.
Prévue avant la fin de l’année 2024, puis attendue début janvier, la nomination du nouvel entraîneur de l’équipe nationale se fait encore attendre. Aux dernières nouvelles, elle pourrait avoir lieu vers la fin de ce mois si toutes les parties concernées parviennent à un accord. Et sur ce, rien n’est encore sûr. La patience est encore de mise. Plusieurs noms ont été évoqués, dont celui de l’entraîneur franco-portugais Anthony da Silva, pressenti comme le grand favori, mais rien n’a été confirmé.
Et quoi qu’en disent certaines parties prenantes, ce retard donne lieu à de nombreuses spéculations et interrogations d’autant que les uns soulignent qu’on est encore dans la phase de sélection alors que les autres laissent entendre des négociations difficiles.
Course contre le temps
C’est certainement le processus le plus long de l’histoire de recrutement d’un nouveau coach des Barea de Madagascar. Entre-temps, la phase éliminatoire de la Coupe du monde 2026 approche à grands pas, car on en est à un mois du début. Pour dire que ce temps de préparation court, ne joue pas en faveur du nouveau coach pas encore nommé, dont la mission principale est de qualifier Madagascar à la Coupe du monde 2026 aux Etats-Unis et au Mexique.
Entre la phase de détection des joueurs évoluant à l’étranger ainsi que dans le championnat local et de regroupement, sans parler les attentes élevées des supporteurs et fans des Barea, ce nouveau coach sera certainement sous pression et aurait une bonne excuse en cas de déconvenue.
En effet, ce retard dans la préparation pourrait compromettre sérieusement les chances de qualification des Barea de Madagascar dans le groupe I, face à des adversaires de calibre, à l’image de la République centrafricaine, du Ghana, du Mali ou même des Comores. Le vainqueur du groupe se qualifie directement pour la coupe du monde, et les quatre meilleurs deuxièmes des groupes disputeront les barrages.
Pour les observateurs, il y a urgence à nommer le nouveau coach des Barea de Madagascar qui ont besoin de rebondir, après avoir terminé dernier de son groupe, lors des éliminatoires de la Can 2025.
Rakoto