GIZ à Madagascar: Synergie d’actions en faveur de l’environnement et de la résilience

Face aux défis environnementaux et climatiques croissants, la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusamme­narbeit (GIZ), agissant pour le compte du ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développe­ment (BMZ) et d’autres partenaires comme l’Union européenne, multiplie ses actions de préservation de la biodiversité unique de l’île. de renforcement de la résilience à Madagas­car.
Parmi ses initiatives, la restauration de 1.707 hectares de paysages forestiers pour lutter contre la déforestation et les incendies, notamment autour des aires protégées. Ces efforts améliorent la biomasse, stabilisent les sols et optimisent la rétention d’eau.
« Nous protégeons la forêt de mangroves des coupes illicites. Aujourd’hui, capturer les crevettes et crabes est plus facile », témoigne Joséphine, garde forestière à Boeny, soulignant les bénéfices directs pour les communautés locales.

Sécurité alimentaire et adaptation au climat

Dans un contexte de changements climatiques, la GIZ appuie la transformation du système agricole, à travers des projets comme le Projet Adaptation des chaînes de valeur agricoles au changement climatique (PrAda), qui renforce la résilience de 19.500 ménages dans des filières telles que la vanille, le café ou encore le poivre dans les régions Androy, Anosy et Atsimo Atsinanana.
Pour sa part, le projet Aquaculture pour la sécurité alimentaire de Madagascar (ASAM), vise à accroître la production aquacole de 125 tonnes par an dans les régions Haute Matsiatra, Amoron’i Mania, Atsimo Atsinanana, répondant à la demande en aliments nutritifs.
Le Projet de sécurité alimentaire, nutrition et renforcement de la résilience (ProSAR), se focalise sur la lutte contre la malnutrition chronique, en rendant les femmes autonomes et en améliorant la santé nutritionnelle des enfants. Des formations sur l’hygiène, la santé et la diversification agricole intègrent également une dimension inclusive, combattant les inégalités de genre.
La GIZ combine conservation et développement économi­que, comme en témoignent les résultats du programme Forests­4Future. Dans la région Diana, 103 ménages ont produit 1.900 kg de vanille, générant près de 5.000 euros grâce à des formations complètes et des équipements modernes.

Arh.

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