La transformation agricole de Madagascar a récemment été au cœur des débats. Lors d’une conférence sur l’agriculture biologique et les cultures de rente, les participants ont été unanimes à dire que ces secteurs comptent pour l’accès au marché international et l’amélioration des revenus des producteurs locaux.
Un des objectifs est d’identifier des zones dédiées exclusivement à l’agriculture biologique. La formation des producteurs, la sensibilisation aux pratiques respectueuses de l’environnement et le respect des normes de production figurent parmi les priorités. Un certificat biologique est également nécessaire pour garantir l’accès aux marchés nationaux et internationaux. “Ce label constitue une assurance de qualité et un outil indispensable pour valoriser les produits malgaches à l’exportation”, a confirmé le ministre de l’Agriculture et de l’élevage, François Sergio Hajarison.
Aussi, les cultures de rente comme la vanille, le cacao ou le café, rapportent beaucoup à l’économie nationale. Cependant, la complexité administrative liée à l’exportation reste un frein pour de nombreux producteurs. “La simplification des procédures documentaires” a été identifiée comme une solution immédiate.
Un soutien affirmé du gouvernement
Le ministre François Sergio Hajarison a exprimé l’engagement du gouvernement à accompagner les acteurs de ces secteurs. Il a annoncé “des efforts pour mobiliser des financements et renforcer l’accompagnement technique des projets axés sur la production biologique et les cultures d’exportation”.
La production biologique et les cultures de rente offrent un potentiel pour dynamiser l’économie malgache. A condition que tous les acteurs prennent leurs responsabilités et s’adaptent aux exigences des marchés internationaux, ces filières pourraient devenir des moteurs de développement durable.
En misant sur une agriculture biologique compétitive et en soutenant les cultures d’exportation, Madagascar ambitionne de se positionner davantage sur la scène agricole mondiale.
Arh.
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