Tomber de rideau hier, sur le 30e Forum régional sur les perspectives climatiques pour l’Afrique australe (Sarcof-30), depuis le 28 janvier au Novotel Ivandry, sous le thème « Agir ensemble pour combler les insuffisances des systèmes d’alerte précoce dans la région de la Sadc », conformément à la mise en œuvre du Cadre mondial pour les services climatiques (GFCS).
Les systèmes d’alerte précoce sont un moyen de réduction des risques naturels. Mais dans la région de la Sadc, ils sont soit inefficaces, soit insuffisants. En se basant sur l’analyse des tendances climatiques de la saison des pluies s’étendant de février à juin 2025, des experts en climat, des représentants gouvernementaux, des décideurs politiques… issus des 16 pays membres de la Sadc se sont concertés pour pallier cette lacune.
L’objectif étant de renforcer et de coordonner le développement, la prestation et l’utilisation des services climatiques pour soutenir la prise de décisions lorsqu’il s’agit de gérer les risques climatiques à l’échelle nationale, régionale et mondiale. Le ministre des Transports et de la météorologie, Valéry Ramonjavelo a soulevé pour l’occasion, l’importance de cette rencontre qui déterminera l’avenir climatique pour toute l’Afrique australe.
Ce forum a donc permis aux Etats membres de la Sadc d’adopter une nouvelle approche qui consiste à fournir des prévisions climatiques saisonnières précises, afin que les communautés puissent anticiper les risques climatiques et d’en tirer profit.
« Les analyses effectuées lors de ce forum pourront aider à l’élaboration de plans stratégiques dans divers secteurs comme l’agriculture, l’énergie et autres, en se basant sur les prévisions climatiques saisonnières », a fait savoir le directeur général de Météo Madagascar, Luc Randriamarolaza.
Par ailleurs, cette rencontre intervient dans un contexte marqué par le lancement d’un appel humanitaire régional par la région de la Sadc, afin de venir en aide aux Etats membres touchés par la sécheresse aggravée par le phénomène El Niño, ainsi que d’autres bouleversements climatiques tels que la faible pluviométrie et la fréquence accrue des inondations et des cyclones.
Jean Riana