L’artiste français David Hurstel, est actuellement dans nos murs pour présenter son projet dénommé « Kit de survie artistique ». En collaboration avec l’Alliance française d’Antananarivo (AFT), il y expose jusqu’au 10 février, et fera ensuite une tournée dans les Alliances françaises de Mahajanga et d’Antsiranana.
Le vernissage de l’exposition « Kit de survie artistique » s’est tenu hier à l’AFT. David Hurstel a ainsi emmené une trentaine de boîtes réalisées par des artistes issus de pays différents comme, la Palestine, l’Allemagne, le Belgique, la France, Cuba …
« Au début, j’ai réalisé un kit pour moi, puis je me suis dit pourquoi ne pas faire la même chose dans d’autres pays », a-t-il confié. En effet, le concept est assez innovant, il permet de dévoiler la culture des pays à travers ces boîtes, reflétant ainsi un « imaginaire collectif ».
Une boîte, une histoire
Ainsi, chaque boîte renferme une histoire. « Nous avons par exemple une boîte qui a été réalisé par un artiste palestinien. Il y présente des ferrailles qui sont pour eux des clés. Dans son village, si une personne part à l’étranger, il emmène une clé durant son voyage pour qu’il puisse retourner un jour avec sa clé », a-t-il expliqué. D’autres boîtes sont remplies de photos de familles et certaines sont sculptées… Les participants sont ainsi libres de remplir leur boîte. « J’aimerai seulement qu’elle ne soit pas à fin politique », a-t-il dit.
A l’issue du vernissage, une vingtaine d’artistes de différentes disciplines comme des poètes, des cinéastes, des illustrateurs, des plasticiens, des peintres, des écrivains, ont pris chacun une boîte et aura jusqu’au mois de mars pour y mettre son « kit de survie artistique ».
Par ailleurs, le projet est ouvert aux élèves et aux simples citoyens pour qu’un public plus large ait la possibilité de s’exprimer et de participer à une aventure artistique collective. Sur ce, David Hurstel donne rendez-vous dans la Capitale au mois de mars pour le vernissage de l’exposition « Kit de survie artistique » des artistes et citoyens à Antananarivo.
Holy Danielle