Îles éparses: « Il faut rester optimiste », dixit Richard Randriamandrato

La suite des négociations sur la restitution des îles Eparses est attendue.  Richard Randriamandrato, ancien ministre des Finances et des Affaires étrangères, aujourd’hui candidat à la présidence de la Commission de l’Union africaine (UA), reste optimiste dans une interview accordée à RFI, hier.

«La question de la souveraineté des Etats ne doit pas être remise en cause. Je pense qu’il faut défendre les avancées réalisées avec les négociations qui sont en cours. Le cas des Chagos est déjà assez explicite. Il faut en tenir compte. Je pense qu’il appartient aux Etats de continuer à défendre ce principe de la souveraineté», a répondu Richard Randriamandrato aux questions de Christophe Boisbouvier, rappelant les résolutions de l’Organisa­tion des Nations unies (ONU) depuis 1972 sur ce dossier.
A noter que les négociations, sous l’égide d’une commission mixte franco-malgache, sont au point mort depuis des années. « Nous espérons que ces travaux pourront reprendre très prochainement », a-t-il ajouté. A ce sujet,le candidat Ri­chard Randriamandrato res­te optimiste et convaincu que la diplomatie finira par aboutir à un résultat satisfaisant pour les deux parties, même si elles sont dans une position de négociation difficile.
Et au-delà des revendications territoriales, l’ancien ministre met en avant les enjeux économiques et environnementaux. « Il y a la question de richesses naturelles de cette zone et celle de la préservation de l’environnement », déclare-t-il. Et cela complique en quelque sorte la résolution du litige.
« Nous espérons que nous puissions reprendre ces travaux très prochainement. Mada­gascar va accueillir le sommet de la Commission de l’océan Indien, je ne sais pas si c’est l’occasion d’évoquer ce sujet bilatéral, mais en tout cas, nous continuons à espérer que la diplomatie va gagner en termes d’efficacité et que tout le monde soit rassuré au final », a-t-il avancé.

AG-UA

Le candidat malgache à la présidence de la commission de l’Union africaine, a aussi profité de cette interview, pour réitérer ses priorités s’il est élu ce 15 février, à savoir les réformes de l’UA et la mise en place d’un plan stratégique pour 3 à 4 ans, suite à la réduction du budget de l’UA, comment faire mieux avec moins…il va falloir faire avec à savoir les réformes de l’Union africaine et établir un budget
Ce 15 février, lors de la Conférence des présidents et chefs de gouvernement, les 55 Etats membres devront choisir entre les candidats en lice, à l’image de l’ancien Premier ministre du Kenya, Raila Odinga, le ministre djiboutien des Affaires étrangères en exercice, Mahmoud Ali Youssouf, Anil Gayan, ancien ministre des Affaires étrangères de Maurice et le candidat malgache, Richard Randriamandrato.

MRS

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