Le plus tôt sera le mieux

La nouvelle administration américaine va apporter beaucoup de changement pour les Etats-Unis aussi bien dans ses relations internationales qu’au niveau de son économie. Ainsi, en matière de politique énergétique, elle va prioriser l’exploitation de l’éner­gie fossile sur le territoire américain.
Il va sans dire que cette politique énergétique répond à une volonté de ne plus dépendre de manière exagérée des approvisionnements de pétrole en provenance du Moyen Orient. Il est clair qu’une telle dé­pendance limite, un tant soit peu, les marges de manœuvre de la politique étrangère des Etats-Unis.
Dans ce contexte, les pays comme Ma­dagascar, où des gisements de pétrole existent sous quelle forme que ce soit, doivent également profiter de cette opportunité pour exploiter leurs richesses naturelles. Il est certain que de nombreuses com­pagnies étrangères n’attendent que çà.
Le pays pourra ainsi devenir un des principaux pays producteurs de pétrole comme le sont déjà devenus un certain nombre de pays d’Afrique. C’est l’un des moyens à creuser pour atteindre la souveraineté énergétique, un objectif cherché par tous les pays.
Bien évidemment, l’exploitation des énergies renouvelables est la plus avantageuse
en termes de protection de l’environnement. Mais jusqu’à présent, seule l’énergie hydroélectrique peut satisfaire une demande nationale d’électricité sans cesse croissante.
De ce fait, il faudra multiplier la construction de barrages hydroélectriques. Cela ne va pas se faire du jour
au lendemain. Cela de­mandera beaucoup de temps et d’argent. En effet, ce ne sont pas seulement les longues études de réalisation qui constituent un frein, encore faut-il trouver les capitaux.
Les autres énergies renouvelables et propres telles que l’énergie solaire et l’énergie éolienne, dans l’état actuel de leur développement, ne sont pas encore capables de four­nir une quantité d’énergie suffisante pour couvrir les tous les besoins de la nation.
Cela ne veut point dire qu’elles sont inutiles voire négligeables. Mais pour le moment,
il faut les considérer comme étant des sources d’énergie d’appoint. Et c’est ce que nous faisons aujourd’hui suite à la défaillance de la production d’énergie hydroélectrique à partir du barrage d’Andeka­leka.
Mais pour le mo­ment, c’est de l’énergie thermique produite à partir des différents groupes thermiques utilisant différents types d’énergie fossile qui apporte principalement le complément requis. Mais toute cette énergie fossile est importée. Ce qui met à mal l’éco­nomie du pays ainsi que la trésorerie de la Jirama.
Si l’on produisait sur place du pétrole, cela présenterait plusieurs avantages pour le pays. L’un de ces avantages le plus important est certainement l’économie de devises qu’on pourra réaliser. Il faut donc exploiter le plus vite possible toutes ces richesses. Et le plus tôt sera le mieux.

Aimé Andrianina

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