Le mandat de l’actuelle présidente du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI), Sahondra Rabenarivo, prend fin ce mois-ci. Sauf changement, la passation devrait être effectuée vers mi-février. En effet, Sahondra Rabenarivo a pris ses fonctions le 19 février 2019 pour un mandat de 3 ans qui a ensuite été renouvelé une fois comme le stipulent les textes. « La bonne gouvernance commence par le respect des textes. Si la loi parle de 3 ans, je la respecterai », a-t-elle affirmé hier à Andohatapenaka.
Dans tous les cas, Sahondra Rabenarivo se dit satisfaite de ses réalisations auprès de l’institution. « Il est facile de critiquer mais le travail de gouvernance n’est pas chose facile. Parfois il y a incompréhension entre la société civile, le secteur privé et l’administration », a-t-elle fait savoir. Raison pour laquelle certaines décisions ne passent pas forcément. A noter que Sahondra Rabenarivo est la seule présidente du CSI à ne pas être fonctionnaire ou issue de l’administration mais plutôt du secteur privé et de la société civile. Pour elle, le travail est dur, particulièrement lorsqu’il y a des imprévus tels que le Covid-19 ou encore la loi Idéalson qui a mis tout le Système anti-corruption (Sac) sens dessus-dessous.
Sahondra Rabenarivo dresse alors le profil de son successeur. « Le prochain occupant du poste devra être droit, rigoureux et intellectuel car la responsabilité requiert des connaissances nationales et internationales », a-t-elle indiqué. D’autre part, la carrure et la maturité devront également être prises en compte dans les critères. « Ce n’est pas un profil facile à accomplir. Il faudra aussi que le candidat ait une aisance relationnelle, facile à s’entretenir avec de hautes personnalités ainsi que les différents partenaires. »
La nomination de son successeur est attendue avant le 19 février, à défaut, Sahondra Rabenarivo passera le fanion à un interim. En effet, la prérogative revient au chef de l’Etat qui devrait nommer en Conseil des ministres le prochain président du CSI.
T.N