QIT Madagascar Minerals (QMM) accorde une importance majeure à la protection de l’environnement. Elle s’engage activement dans ce sens et ce bien au-delà de ses sites d’exploitations, notamment à travers le financement d’Agnalazaha à Mahabo, un offset de 2.745 ha situé dans le district de Farafangana, région Atsimo Atsinanana.
Ce site est considéré comme une compensation écologique « like for like », car son écosystème de forêt côtière est similaire aux habitats naturels entourant le site minier de Mandena. Le site d’Ampasy Bemangidy d’une superficie de 6.673 hectares géré par Asity Madagascar, situé à Antsotso Iaboakoho, dans le district de Taolagnaro, représente aussi une compensation « like for not like », car son écosystème de forêt tropicale humide est différent de la zone de QMM, mais riche en espèces endémiques locales et offre des services écosystémiques clés pour la région, à l’image de l’eau. Ces deux sites font partie de la stratégie de QMM visant à atténuer les impacts de l’exploitation minière sur la biodiversité. L’objectif premier de la société est de préserver durablement la biodiversité, tout en promouvant des pratiques de conservation adaptées au contexte local.
Des résultats significatifs
Les actions entreprises à Mahabo-Agnalazaha au cours des trois dernières années ont permis d’obtenir des résultats significatifs dont la restauration de 105 ha de terrain, la production de 40.000 plants ainsi que l’installation de 20 km de pare-feux. En outre, 2,5 ha de terres ont été plantés en agroforesterie dynamique et 350 volailles ont été distribuées aux communautés locales.
Des zones protégées ont été établies autour des sites miniers pour éviter les impacts sur la biodiversité dont Mandena (230 ha), Petriky (125 ha) et Ambatoatsinanana à Sainte-Luce (547 ha). Ces zones ont été classées dans la Catégorie V par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et servent de refuges écologiques pour la flore et la faune endémiques.
Les espèces prioritaires (endémiques, menacées) sont inventoriées avant de débuter les opérations minières. Ce qui permet de transplanter les plantes dans des zones sûres et de déplacer les animaux vers des habitats protégés. QMM s’engage également à réparer son empreinte à travers un programme de restauration écologique des forêts et des marais après les exploitations effectuées. En plus de cela, des actions de conservation complémentaires sont aussi menées pour assurer la protection durable des zones concernées, sans oublier les projets d’écotourisme, de reboisement (2.171 ha entre 2021-2023) et la mise en place des initiatives de sensibilisation des communautés locales contribuant à la valorisation et à la préservation des écosystèmes.
Jean Riana