En marge de l’African Mining Indaba 2025 qui se tient au Cap, Afrique du Sud, du 3 au 6 février, Afreximbank a appelé les dirigeants africains à adopter une stratégie audacieuse pour exploiter pleinement les ressources minières du continent. Denys Denya, premier vice-président exécutif du Groupe, a souligné que « l’Afrique ne conserve qu’entre 4% et 20% de la valeur de ses minéraux, en raison d’un traitement local insuffisant ». Il a fait observer que « si l’industrie minière mondiale a généré environ 1.700 milliards de dollars US de revenus en 2023, la part de l’Afrique dans cette richesse de l’Afrique reste disproportionnellement faible ».
Selon lui, l’heure est venue d’investir dans la transformation locale des matières premières telles que la bauxite, le lithium et le cobalt. Il a appelé à une collaboration régionale pour structurer « une chaîne de valeur minérale intra-africaine », notamment grâce à la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). Afreximbank a déjà débloqué plus d’un milliard de dollars pour soutenir divers projets miniers en Afrique.
La banque mise également sur des plateformes numériques et des initiatives industrielles, comme les Zones économiques spéciales (ZES), pour renforcer la transformation des ressources. Un projet phare en RDC et en Zambie vise à positionner l’Afrique au cœur de la transition énergétique via la production de batteries pour véhicules électriques. Afreximbank exhorte ainsi gouvernements et investisseurs à structurer un environnement propice à la transformation et à l’industrialisation minière.
Arh.
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