Tournée en Afrique centrale: Madagascar renforce ses liens avec le continent

Une délégation malgache, dirigée par la ministre des Affaires étrangères Rasata Rafaravavitafika, est actuellement en tournée en Afrique centrale pour renforcer les relations diplomatiques et solliciter le soutien de quelques pays africains pour la candidature de James Richard Randriamandrato à la présidence de la Commission de l’Union africaine. Après Brazzaville et Bangui, la délégation malgache est arrivée à N’djamena au Tchad cette semaine.

Le rapprochement entre Madagascar, un pays insulaire, et le Tchad, un pays central en Afrique, se mani­feste par des échanges épistolaires et des con­sulta­tions au sommet. Ra­sata Rafaravavitafika a transmis un message du président Rajoelina au Maha­mat Idriss Déby qui souligne l’importance de renforcer les relations bilatérales et le soutien du Tchad à la candidature malgache. Ce soutien est important alors que Madagascar aspire à jouer un rôle actif dans la résolution des défis africains, notam­ment en matière de sécurité, d’éducation et de santé.

La Grande île cherche à identifier également des do­mai­nes spécifiques de coo­pération qui bénéficieraient aux deux Nations. Le Tchad est considéré comme un pivot dans les négociations africaines, et son soutien pourrait être déterminant pour Madagascar. Richard Randriamandrato a affirmé au cours de cette visite que le moment est venu pour Madagascar de contribuer davantage à l’unité africaine, en mettant l’accent sur les programmes destinés à réaliser l’agenda 2063 pour l’intégration continentale. Il a également évoqué que le Tchad est désormais écouté sur la scène internationale, surtout après avoir clarifié la situation des bases militaires étrangères sur son sol. Et il a indiqué qu’il est nécessaire de mettre la souveraineté et l’intégrité du continent au cœur des préoccupations.
Après N’Djamena, la tournée de la délégation malgache se poursuivra vers Yaoundé (Cameroun). Ran­dri­amandrato a déclaré que le moment est venu pour Madagascar de contribuer davantage à l’unité africaine, en mettant l’accent sur les programmes destinés à réaliser l’agenda 2063 pour l’intégration continentale.

F.M