Le vélo est le moyen de transport par excellence pour les adeptes de la préservation de l’environnement. Il ne pollue pas, ne prend pas beaucoup de place et rend service à l’humanité en contribuant à la santé humaine. Chez Mbike logistic, ce sont surtout ces bienfaits du vélo qui sont mis en avant, car passionné de ce véhicule à deux roues, l’entreprise a décidé de l’utiliser pour être l’ambassadrice de la mobilité écologique à Madagascar. Mais comment ? Découvrez l’histoire de Mbike logistic, ou comment les deux roues peuvent servir la cause de l’écologie à Madagascar.
Mbike logistic voit le jour quand un passionné de vélo, dénommé Stephane Lacasse crée l’entreprise. A ses débuts, elle officiait dans la vente et réparation de vélos. L’objectif de son fondateur était alors de réunir tous les passionnés de ce moyen de transport. Avec le temps et le développement de ses activités marketing, l’équipe de Mbike Logistic a conçu des idées pour diversifier les services liés au vélo. Cela englobe des aventures pour les sportifs, des vélos musculaires, des vélos à assistance électrique, ainsi que la location et la livraison à vélo. C’est d’ailleurs grâce à ce dernier service que l’entreprise s’est fait connaître à Madagascar.
“Chez Mbike, nous ciblons principalement le secteur B2B, en travaillant avec des professionnels, notamment dans la distribution de masse, comme la livraison de colis ou de factures, par exemple. Nous avons collaboré, par exemple, avec un magazine pour la distribution à plus de 800 destinataires dans la capitale”, explique Alidah Andriantsarafara Rajaonarivelo, la gérante de Mbike Logistic. Le principe est simple, réduire l’empreinte carbone des entreprises pour contribuer à une meilleure planète, ou une meilleure Madagascar. “Je pense que chacun est conscient des impacts des activités de l’être humain sur l’environnement. Chez Mbike, nous contribuons au maximum de ce qu’on peut faire pour réduire les émissions de CO2”, souligne la gérante. D’ailleurs, l’entreprise a développé depuis peu sa collaboration avec certaines entreprises qui la contactent spécialement dans le cadre de la Responsabilité sociale des entreprises (RSE). “Nous avons des clients qui sollicitent nos services, non pas pour être rentables, mais pour prouver leur implication dans la RSE”, précise-t-elle.
A la question si ce moyen de locomotion est assez répandu dans la capitale, Alidah Andriantsarafara Rajaonarivelo répond oui, étant donné que de plus en plus d’entreprises se sont lancées dans la vente en ligne. “C’est la vente en ligne qui a fait proliférer la livraison à vélo”, confirme-t-elle. Cependant, tout n’est pas toujours facile pour cette entreprise. Le fait que la plupart des Malgaches ne sont pas encore prêts à s’investir dans des services de livraisons professionnels, rend leur mission plus difficile. “Nos services de livraisons coûtent entre 3.000 et 18.000 ariary en fonction du type de livraison sollicité par le client. J’admets que ce tarif peut parfois dissuader les clients qui le trouvent souvent trop élevé. Et il y a des entreprises de livraison qui peuvent proposer des services à 2.000 ariary, et qui peuvent se présenter comme un réel défis pour nous”, déplore-t-elle. Pourtant, ce prix est celui de la qualité. “En effet, en tant que professionnels, nous avons plusieurs avantages, dont l’ancienneté et le professionnalisme. Tous nos véhicules sont géolocalisés, c’est-à-dire que nos livraisons s’effectuent dans un contexte de sécurité et de confiance”, précise encore la gérante de Mbike Logistic pour souligner la différence de prestation. L’équipe ne se décourage pas d’ailleurs, et continue à renouveler ses offres pour aller de plus en plus dans la direction de l’écologique. Elle compte lancer prochainement des vélos à assistance électrique, qui seront 100% vert et qui pourraient se charger à la lumière du soleil au lieu de l’électricité fournie par la Jirama.
Nambinina Jaozara