21 personnes sur 1.000 sont épileptiques à Madagascar (2,08 %), de source auprès d’« Humanité et inclusion (HI) » hier, lors de la journée épilepsie, célébrée chaque deuxième lundi du mois de février.
Selon toujours notre source, environ 50 millions de personnes seront touchées par l’épilepsie avec une fréquence de 60% dans les pays développés et 80% dans les pays en voie de développement. En Afrique, on estime à 25 millions le nombre des personnes épileptiques.
Sur un autre plan, 70 à 80% des crises épileptiques sont contrôlées à travers une prise en charge précoce et adaptée dans les pays développés. Par contre, 80 à 90% des patients ne reçoivent pas un traitement approprié dans les pays en voie de développement, dont Madagascar.
L’épilepsie est le troisième trouble neurologique après l’Alzheimer et le Parkinson. Cette maladie cérébrale peut toucher n’importe qui, indépendamment de la région, de la classe, de la race, de l’âge et du sexe. On peut guérir cette maladie, mais cela exige de la patience, et elle n’a aucun rapport avec la sorcellerie.
Les spécialistes en sous-effectif
Les spécialistes dans le domaine de la santé mentale sont encore en sous-effectif à Madagascar. Pour les 35 millions de Malgaches, on n’a que 3 professeurs agrégés en psychiatrie, 7 neuropsychiatres, 13 psychiatres, dont 3 pédopsychiatres, 45 diplômés en santé mentale (DU) et une centaine d’infirmiers plus ou moins spécialisés dans le domaine.
Pour les infrastructures relatives à la prise en charge dans le domaine de la santé mentale, des services psychiatriques existent au niveau des CHU des six provinces. Des centres de prévention et de diagnostic en santé mentale (CPDSM) se trouvent à Antsirabe, Ambositra et Manakara. A noter qu’au niveau de certains districts, les services psychiatriques sont inexistants ou inclus dans le service de la médecine interne.
Sera R.