L’un des adolescents kidnappés par des dahalo à Brieville Tsaratanàna le 9 janvier, a recouvré la liberté. Les kidnappeurs détiennent encore les deux autres.
Le 9 janvier vers 22 heures, trois enfants d’une même famille à savoir, Natolojanahary Hederie Rahajaritiana, 19 ans, Hervine Rasoanantenaina 16 ans, Hery Jean Rasoaniarimanana, 13 ans, tous fils et fille de Laurent Rasolomandimby et de Voaharisoa Zaniah Razafiharilala, ont été enlevés par quatre hommes équipés de deux armes de guerre et d’un fusil de chasse.
Le 1er février, c’est-à-dire 20 jours après le rapt, les ravisseurs ont décidé de rendre la liberté à l’unique fille du groupe, Hervine Rasoanantenaina, après que les parents des otages aient livré aux malfaiteurs des PPN et du riz blanc. L’échange se serait effectué dans un endroit sis entre Sarotramalona (commune rurale de Marotsipoy Anjozorobe) et Bepody (commune rurale de Brieville, Tsaratanàna). Le calvaire continue donc pour les deux frères qui n’ont pas bénéficié de cette faveur, après un mois et deux jours de captivité.
Accrochage mortel
Même si l’un des otages est déjà libéré, les forces de défense et de sécurité poursuivent sans relâche leurs investigations afin de retrouver les deux captifs. Suite à des renseignements et recherches approfondis, les gendarmes ont capturé, le week-end passé à Ambanitsena, Brieville, trois des malfaiteurs, s’agissant respectivement de Doda (20 ans) et Marolahy (18 ans), co-auteurs, ainsi que Mamabe (53 ans), sorcière travaillant avec les kidnappeurs.
Lors de l’interrogatoire, ils ont tous accepté d’indiquer l’endroit où sont détenus les deux otages. Chemin faisant cependant, des dahalo lourdement armés se sont mis en travers du chemin des gendarmes dirigés par le trio sur un sentier vers Sarotramalona où passe une vallée entre Bemongo et Beandrarezina, commune rurale de Brieville. Profitant de la fusillade inévitable sur place, les trois “guides” ont tenté de rejoindre le groupe de dahalo. A force cependant d’approcher leurs acolytes, ils ont finis par être touchés mortellement par les balles de ces derniers, destinées aux gendarmes.
Après des heures d’échange de tirs, le calme est revenu dans la zone. Quelques blessés auraient été aperçus dans les rangs des dahalo mais ils ont été emportés par leurs coéquipiers.
ATs.